Article mis en avant

L’actualité de l’hypnose et du bien-être

Bonjour et bienvenue dans cette partie réservée à l’actualité !

Actualités hypnose en vexin cergy domicile vexinVous trouverez ici plein d’articles d’actualité sur l’hypnose, le cerveau, leur fonctionnement, les découvertes scientifiques et médicales, les événements, le bien-être…

Articles de presse sourcés, analyses, billets d’humeur de collègues, dates à retenir : c’est tout un univers que je vous invite à découvrir ici

N’hésitez pas à y revenir souvent 🙂

Bonne découverte !

La barrière entre le cerveau et le corps s’amenuise, l’ère de la médecine intégrative et des thérapies inédites s’ouvre

Il vient enfin d’être prouvé ce qu’on savait pourtant depuis longtemps : le cerveau et le corps fonctionnent ensemble, l’un agissant sur l’autre et vice-versa !

Et entre autres, il reste à découvrir comment utiliser le fait que “le cerveau joue un rôle déterminant non seulement dans la genèse de certaines pathologies, mais aussi dans la réponse immunitaire et la guérison“. Probablement d’un point de vue multidisciplinaire, en utilisant à la fois la technologie (Imagerie par résonance magnétique fonctionnelle : IRMf) et neurosciences systémiques, cognitives, computationnelles et cliniques.

Bien que l’article soit un peut technique, vous pourrez y comprendre qu’on peut donc tout à fait utiliser ces interactions neuronales, dans un sens ou dans l’autre, à partir de la transe hypnotique (voir la technique Mirte ici)


Publié le 14 Nov 2023 à 20H00 – Modifié le 14 novembre 2023 Par Laurie Henry

Connexion corps et cerveau - méthode mirte

L’interaction entre le cerveau et le reste du corps, longtemps sous-estimée. Mais il y a environ deux décennies, des scientifiques ont formulé une interrogation audacieuse : le cerveau est-il véritablement isolé ? Les recherches accumulées suggèrent que non. Récemment, elles ont démontré que des affections cérébrales pourraient être influencées par des facteurs périphériques, ouvrant la voie à des traitements innovants et élargissant notre compréhension des maladies neurologiques et de leur gestion clinique.

La compréhension actuelle du cerveau humain subit une transformation fondamentale. Des découvertes récentes remettent en question l’ancienne croyance d’un cerveau opérant en solitaire, dévoilant une interaction dynamique avec le corps. Cette réévaluation scientifique, soutenue par trois études de pointe mise en avant par un éditorial de la revue Nature, suggère des origines somatiques à des troubles longtemps considérés comme purement neurologiques. Le cerveau est donc bien plus lié au corps que nous le pensions auparavant. Ce constat ouvre des perspectives inédites pour le diagnostic et le traitement de pathologies complexes, allant de l’Alzheimer au cancer et même les troubles comportementaux.

Une accumulation de preuves pour une relation corps-cerveau intime

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Enfant Stressé : Pourquoi son cerveau perd soudainement ses moyens ?

Un vieil article qui, en cette période d’examens qui vient de s’achever, retrouve tout son intérêt pour expliquer pourquoi votre enfant stressé a pu perdre leurs moyens durant les épreuves, écrites et/ou orales – et pourquoi les adultes se sentent aussi parfois comme un lapin dans les phares d’une voiture !

Et maintenant que vous savez ce qui se passe, voici de quoi mettre toutes les chances du côté de votre enfant (et du vôtre) pour la prochaine rentrée !


Pourquoi le cerveau de votre enfant stressé perd ses moyens : 3 étapes pour en sortir !

Jan 6, 2016 – by Magali

Ca va pas le faire, cet exercice de maths !

Voilà un rituel dont vous aimeriez bien vous passer : votre enfant ouvre ses devoirs de maths le soir à la maison… et c’est la panique à bord ! Vous retrouvez votre enfant stressé, qui perd tous ses moyens, incapable de répondre à la moindre question d’un exercice pourtant à sa portée.

Vous allez (enfin !) comprendre ce qu’il se passe dans la tête de votre enfant stressé

J’ai eu la chance de suivre il y a 6 mois une formation rare de Carlotta Raby, spécialiste en enfants stressés. Et plus particulièrement experte en diagnostic et traitement du syndrome du stress post-traumatique chez les enfants.

Si la formation était centrée sur le diagnostic des cas extrêmes – le stress post-traumatique, c’est quand un enfant vit une expérience dans laquelle il se dit à un moment « je vais mourir » – elle proposait une explication lumineuse et simple des effets du stress quotidien sur le cerveau, que je vous propose de partager ici.

Cela va vous permettre de comprendre ce qui se passe dans le cerveau de votre enfant stressé quand il se retrouve soudain en panique devant un problème de maths, que cela se manifeste par une crise de larme, un refus catégorique de faire ses devoirs, ou le grand classique « j’suis nul, j’déteste les maths ».

Vous allez découvrir qu’effectivement, à ce moment là, votre enfant est parfaitement incapable de résoudre ce problème qui vous paraît pourtant évident et à sa portée.

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Voici comment l’hypnose transforme l’activité de notre cerveau et nos perceptions

Plus on étudie les effets de l’hypnose sur le cerveau, et plus on découvre comment – et pourquoi – l’hypnose fonctionne !

En effet, il s’agit tout d’abord de “dissocier” la personne pour l’amener, par différentes techniques, à focaliser puissamment son attention. Ce processus va, dans une second temps, amener peu à peu le consultant à élargir son champ de perception, et l’ouvrir aux solutions dont il est déjà intérieurement plus ou moins conscient.

Ces diverses études permettent aujourd’hui de savoir que les effets de l’hypnose sont réellement mesurables, reproductibles et quantifiables.


Voici comment l’hypnose transforme l’activité de notre cerveau et nos perceptions

Publié le 20 Déc 2022 à 08H00 | Modifié le 20 décembre 2022 | Par Rédaction S&V

© GETTY

Un simple tour de passe-passe destiné à époustoufler les spectateurs en quête d’exceptionnel ? Une méthode ésotérique qui ne marche – si jamais elle marche vraiment – que sur les esprits faibles ? En réalité, l’hypnose a des effets objectifs sur notre cerveau. On en est désormais certain.

Plusieurs publications ont permis d’éclairer les coulisses du cerveau plongé en état d’hypnose. Et il apparaît plus clairement que jamais que cet état hypnotique ne ressemble à aucun autre : ni à l’éveil, ni au sommeil et pas plus à la méditation. Lorsque l’on demande une définition de l’hypnose à Marie-Elisabeth Faymonville, chef du service d’algologie et du Centre de la douleur du CHU de Liège en Belgique, pionnière dans l’utilisation de l’hypnose en hôpital, elle répond : « Il s’agit d’un processus d’immersion dans un état de conscience différent, où le jugement, la perception et la notion du temps peuvent être modifiés. » Mais comment, concrètement, parvient-on à cet état de conscience modifié ? « En suivant deux étapes,

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Se plaindre vous empoisonne lentement

Tout le monde dit que les gens qui se plaignent sont pénibles. Mais au-delà de ce simple constat, se plaindre entraîne de terribles conséquences sur la santé physique et mentale de ceux qui se plaignent, et de ceux qui entendent ces plaintes…

D’où l’importance de choisir ce à quoi on pense !


Une nouvelle recherche révèle que se plaindre aurait de mauvaises conséquences

de | 15 avril 2016
Se plaindre rend physiquement et mentalement malade

Image Crédit : upliftconnect.com

 

Tout le monde le fait à un moment ou un autre, mais jusqu’à quel point la plainte est-elle bonne pour la santé ? On pourrait la considérer comme une simple décharge de frustration et la justifier comme un moyen nécessaire pour rester sain d’esprit.

La personne moyenne se plaint au moins une fois par minute au cours d’une conversation.

Etant donné que nous faisons tous l’expérience de la négativité ou de situations non désirées dans notre vie, c’est un terrain d’entente sûr lequel nous pouvons tous nous identifier.

En fin de compte, rien ne change vraiment grâce à nos plaintes ou tous les sentiments et pensées négatifs que nous dissipons et qui finissent par nous affaiblir.

Axés à l’origine sur le négatif comme un moyen de survie, nous aurions tendance à être plus en accord avec ce que nous ne voulons pas ou apprécier de le changer (d’y apporter un changement). Plus nous posons notre regard sur quelque chose qui peut être blessant, plus nous sommes programmés pour être sur nos gardes.

Se plaindre est une façon de reconnaître un problème sans essayer de le régler. Cela alimente le problème avec plus d’énergie et crée plus de stress. Les plaintes sont à égalité avec le tabagisme lorsqu’il s’agit de notre système de soins de santé.

Le stress causé par le fait de se plaindre endommage constamment les neurones dans l’hippocampe et altère sa capacité à créer de nouveaux neurones ou des chemins neuronaux. L’hippocampe est la partie du cerveau utilisée pour résoudre les problèmes et le fonctionnement cognitif.

Lorsque vous écoutez quelqu’un d’autre se plaindre cela vous affecte de la même manière que si c’était vous-même qui vous plaigniez. Voici quelques façons de limiter les effets de la plainte.

Se plaindre rend malade soi-même et les autres

Définissez la plainte, suivez sa fréquence et prenez conscience à chaque fois que vous vous plaignez et pourquoi vous le faites

Une plainte et une constatation sont différentes dans le sens où l’une est une déclaration et l’autre est un sentiment ou une opinion jointe à la déclaration. « Il fait vraiment chaud à l’extérieur » est une observation. Elle devient une plainte lorsque vous y ajoutez « Il fait vraiment chaud à l’extérieur, et je commence en avoir marre ».

Soyez attentif lorsque vous annoncez une plainte et jusqu’à quel point vous le faites. Vous pouvez le faire devant votre écran ou même en vous parlant à vous-même. Comprendre à quel point cela est un vrai problème est une première étape.

Prenez vos distances avec les pleurnicheurs incorrigibles

Maintenant que vous savez à quel point il est nuisible d’être entouré de personnes qui se plaignent constamment. Si vous êtes coincé dans une situation ou un lieu, essayez d’être proactif et productif vis à vis des problèmes, et proposez des solutions.

Transformez la plainte en quelque chose d’autre

Par exemple avec des déclarations positives telles que, « Je n’aime pas conduire pour aller au travail, mais je suis reconnaissant d’avoir un emploi ». Ne laissez pas vos paroles finir sur une note négative.
Une autre excellente façon de le faire est par le changement, le « Je dois aller au travail » peut être remplacé par, « J’ai la chance d’aller travailler aujourd’hui ».

Une des meilleures façons de retirer les déclarations négatives dans votre vie est en retirant de vos phrases le mot “Je” ou “Moi”. Faites ce que vous avez à faire mais évitez de tirer l’attention sur vous-même si vous ne parvenez pas à être positif.

Liens de ressources :

  1. https://www.inc.com/jessica-stillman/complaining-rewires-your-brain-for-negativity-science-says.html
  2. https://www.psychologytoday.com/blog/the-athletes-way/201301/cortisol-why-the-stress-hormone-is-public-enemy-no-1
  3. https://psychpedia.blogspot.ca/2015/11/the-science-of-happiness-why.html
  4. https://www.apa.org/helpcenter/stress-body.aspx
Sandra Véringa

Source : Une nouvelle recherche révèle que se plaindre aurait de mauvaises conséquences

Crise sanitaire, crise économique, crise sociétale…

Ajustement de tarifs hypnose

Depuis la fin de l’été, il ne se passe pas une journée où je ne reçois un consultant qui ne me raconte pas des difficultés auxquelles il est confronté : maladie, perte d’emploi, soucis économiques ou financiers, choix de vie parfois difficiles, changements professionnels imposés…

Or, j’ai choisi ce métier justement pour favoriser l’épanouissement personnel et le mieux-être de ceux qui me font confiance, y compris dans les moments les plus durs de la vie.

Aussi, en accord avec mes valeurs personnelles et professionnelles, en raison de cette crise économique et des difficultés financières qu’elle entraîne pour beaucoup, et afin de vous soutenir au mieux dans votre volonté d’évolution personnelle, j’ai donc pris la décision d’ajuster mes tarifs à compter du 20 octobre 2022, et tant que je pourrai les maintenir face à l’augmentation du coût de la vie.

J’espère ainsi pouvoir permettre à ceux qui ne connaissent pas encore d’accéder à cette technique formidable de développement et d’apaisement personnel, et à mes actuels consultants de pouvoir continuer plus sereinement le travail commencé.

Je vous souhaite à tous un doux automne !

L’imagerie motrice

Musclez votre corps et votre cerveau par la visualisation !

Voilà un article, assez long, que j’apprécie tout particulièrement de porter à votre connaissance pour la puissance de ce que l’on peut faire en cabinet – quand on s’en donne les moyens ! Ce travail de visualisation porte tout particulièrement ses fruits lorsqu’on cherche à agir sur les systèmes de régénération, sur la gestion des douleurs, mais également – et sans surprise – sur la gestion de poids !
… Les neurosciences nous disent que tout ce que le cerveau imagine, il le crée
Et c’est là tout le travail précis et minutieux que l’on va initier en hypnose : cette technique est même, quelque part, à la base du travail que je vais vous proposer au cabinet.


Pour le cerveau, visualiser mentalement un mouvement, c’est presque comme le réaliser “pour de vrai”. Utilisée par les plus grands athlètes afin d’améliorer leurs performances, la pratique de la visualisation peut aussi vous aider en rééducation, après une blessure, ou encore pour soulager des problèmes de santé liés au système nerveux ! Voyons comment utiliser cette technique appelée “imagerie motrice”, et tout ce qu’elle peut vous apporter.

Remémorez-vous un geste sportif que vous maîtrisez bien. Visualisez chaque phase du mouvement avec précision, et cherchez à vous rappeler les sensations qui y sont associées. Vous venez d’expérimenter un processus appelé “imagerie motrice”. Cette technique a longtemps été utilisée par les entraîneurs et les préparateurs mentaux de façon empirique. Depuis les années 1990, elle intéresse de façon croissante les neurophysiologistes.

L’imagerie motrice part du constat que, pour effectuer un mouvement et activer correctement nos muscles, c’est notre cerveau qui va commander les nerfs chargés de réaliser exactement le message envoyé. La force physique et la précision d’un geste dépendant ainsi de l’entraînement du système nerveux autant que de celui des muscles. Soulever des poids lourds permet certes de développer la masse musculaire. Mais ce que l’on sait moins, c’est qu’en parallèle, les neurones vont eux aussi s’adapter afin que le sportif puisse y parvenir.

6 astuces pour bien visualiser
1. Isolez-vous dans une pièce calme et bien éclairée.
2. Choisissez votre angle de vue : vous pouvez choisir d’être une caméra et d’observer une personne effectuer un mouvement avec perfection/vous observer vous-même à la 3ème personne, comme filmé par une caméra/ou vous observer à la 1ère personne, depuis vos propres yeux.
3. Faites appel à vos 5 sens : la scène doit être la plus précise possible. La vivacité est le critère le plus important.
4. Visualisez brièvement et souvent, plutôt que longtemps : en pratiquant peu, mais souvent, vous créerez une habitude.
5. Ajoutez de l’émotion : identifiez l’état émotionnel le plus adapté à votre besoin.
6. Visualisez à vitesse réelle : il est important que la temporalité du mouvement imagé corresponde à celle du mouvement réel.

Il est important de souligner que l’aptitude

à se représenter mentalement un mouvement n’est pas la même d’une personne à une autre. Si vous débutez dans la pratique de l’imagerie mentale, votre aptitude à vous représenter mentalement un mouvement sera moins bonne qu’un “bon” imageur. Il produira une image plus nette de l’action et n’aura pas de difficultés à ressentir les sensations physiques associées au mouvement durant l’imagerie. Mais avec de l’entraînement, vos capacités d’imagerie vont s’améliorer rapidement.
Cette technique ne peut évidemment pas se substituer totalement à la pratique sportive. Aymeric Guillot, chercheur au laboratoire interuniversitaire de biologie de la motricité (LIBM), explique qu’il ne faut pas raisonner en termes de substitution (sauf en cas de blessure ou de surentraînement) mais davantage en termes de complémentarité.
La pratique physique reste le moyen le plus efficace de s’améliorer et de se muscler !

L’efficacité avec laquelle cette impulsion électrique est envoyée et réceptionnée détermine, en grande partie, la force de contraction du muscle. Plus le muscle se contracte entièrement et rapidement, plus il produira de la force. Ainsi, se concentrer sur le mouvement réalisé ou sur les muscles acteurs du mouvement permet d’améliorer l’activation musculaire. C’est ce que nous appelons la connexion neuromusculaire.

L’équivalence neurofonctionnelle

La technique de l’imagerie motrice repose sur le concept d’équivalence neurofonctionnelle: quand nous réalisons un geste, certaines zones du cerveau s’activent. Lorsque nous imaginons ce même mouvement sans le réaliser conjointement, une grande partie de ces régions est tout de même activée. L’imagerie motrice permet, au même titre que la pratique physique, une modification et une réorganisation des connexions au sein du cerveau, ce qu’on appelle la “plasticité cérébrale”.

De nombreuses études scientifiques en neurosciences ont démontré l’intérêt de de travail de visualisation. Citons notamment celle réalisée en 2008 par Hanakawa, Dimyan et Hallett1, dont le schéma en Une de ce numéro d’Alternatif Bien-Être est tiré.

Sur la rangée du haut, les zones en vert indiquent les aires cérébrales activées par l’imagerie motrice.

Sur la seconde rangée, les zones en bleu foncé indiquent les aires cérébrales activées par le mouvement mécanique.

Dans la rangée du bas, les images ont été superposées. Toutes les zones en bleu sont les zones communes, activées à la fois par l’imagerie motrice et la pratique physique.

D’autres recherches ont déjà mis en évidence qu’il est possible d’augmenter et d’optimiser le système nerveux en visualisant à plusieurs reprises une contraction musculaire, sans jamais produire la moindre action mécanique.

Dans une étude menée par la Cleveland Clinic dans l’Ohio, aux Etats-Unis2, le physiologiste de l’exercice Guang Yue et ses collègues ont demandé à 10 volontaires âgés de 20 à 35 ans d’imaginer fléchir un de leurs biceps aussi fort que possible lors de séances d’entraînement de visualisation, cinq fois par semaine. Les chercheurs ont analysé les impulsions électriques au niveau des motoneurones de leurs muscles du bras pendant les séances.

Toutes les deux semaines, la force des muscles des volontaires a été mesurée. Les volontaires qui se sont visualisés en train d’effectuer le mouvement ont montré une augmentation de force de 13,5 % après huit semaines de pratique !

Dans la même université, Brian Clark, professeur de physiologie et de neurosciences et son équipe, ont travaillé avec 29 volontaires qui ont vu leurs poignets plâtrés et immobilisés pendant un mois3. Pendant 11 minutes par jour, 5 fois par semaine, les sujets devaient s’asseoir immobiles et s’imaginer exercer leurs muscles. A la fin du mois, ceux qui s’étaient livrés à cet exercice avaient leurs poignets deux fois plus musclés que ceux qui n’avaient rien fait !

Clark décrit les muscles comme des marionnettes du système nerveux, déplacées par le cerveau qui agit comme des ficelles. Si vous tirez les ficelles même dans votre imagination, explique-t-il, vos muscles réagiront.

Pourquoi pratiquer l’imagerie motrice ?

Le champ d’application de cette technique est très large.
Elle se pratique pour :

  • Développer la technique gestuelle ;
  • Apprendre et améliorer un geste sportif ;
  • Gagner en force et en souplesse ;
  • Augmenter la vitesse d’exécution d’un mouvement ;
  • Optimiser la récupération fonctionnelle (amplitude du mouvement, activation musculaire) ;
  • Gérer son stress, son anxiété, ses émotions ;
  • Gagner en confiance en soi et se motiver ;
  • Créer une projection positive sur un événement futur.

L’imagerie motrice peut donc être utilisée pour améliorer la force, améliorer le contrôle postural chez les personnes âgées, ainsi que pour traiter les personnes qui souffrent de problèmes neurologiques, y compris une lésion de la moelle épinière, la maladie de Parkinson, un AVC ou une fibromyalgie. D’après les chercheurs, elle serait surtout utile pour les personnes qui ont une dysfonction au bras, à la main ou à la jambe.

Sur le plan psychologique, la visualisation permet de travailler à l’acceptation d’une blessure émotionnelle et à la réduction de l’anxiété. Quant aux sportifs blessés, ils utiliseront des exercices d’imagerie spécifiques à la pratique sportive.

Pour aller plus loin

https://editions.totale-sante.com/gas-abf-print/?source=TSA173260001
Vous pouvez visionner gratuitement la vidéo explicative de l’imagerie motrice par la Dr Bernadette de Gasquet, médecin et professeur de yoga spécialiste de la posturologie à l’adresse suivante : https://alternatif-bien-etre.com/gasquet/
ainsi que la conférence TedX d’Aymeric Guillot à l’adresse suivante : https://www.ted.com/talks/aymeric_guillot_l_imagerie_mentale_pour_re_muscler_le_cerveau_et_le_corps

Utilisez vos cinq sens

Pour pratiquer l’imagerie motrice efficacement, il faut décortiquer un mouvement (ou bien détailler un souvenir ou une situation future) en utilisant toutes nos capacités sensorielles. C’est ce que l’on regroupe sous l’acronyme VAKOG : Visuel/Auditif/Kinesthésique/Olfactif/Gustatif. Il est possible d’y ajouter l’aspect proprioceptif (la perception consciente ou non du corps dans l’espace).

Par exemple, utilisez votre sens auditif pour vous rappeler le bruit d’un geste (le moment où le club de golf frappe la balle) ou les bruits, les sons, les voix autour de vous.

Au niveau visuel, remémorez-vous les détails du geste. Vous pouvez vous souvenir des informations de proprioception comme votre posture, vos déplacements, vos muscles (contractés ou relâchés), les articulations lors du mouvement. Il est également possible de se voir en mouvement comme si vous regardiez une video, en étant spectateur. On parle dans ce cas d’imagerie dissociée.

Bien qu’aucun équipement ne soit nécessaire, cette technique nécessite une discipline et un contrôle permanent. C’est la raison pour laquelle je vous conseille de consulter un thérapeute qui devrait pouvoir vous fournir un programme répondant à vos besoins individuels. L’imagerie motrice est peu coûteuse et accessible. Une fois rentré chez vous, vous pouvez continuer ce traitement par vous-même à n’importe quel moment de la journée.

Thomas Mahieu
Coach sportif/santé
actif-coaching.blog

1 Hanakawa T, Dimyan MA, Hallett M, “Motor planning imagery and execution in the distributed motor network : a time-course study with functional MRI”, Cereb Cortex, 2008 Dec;18(12):2775-88.doi: 10.1093/cercor/bhn036. Epub 2008 Mar 20. PMID:18359777 ; PMC2583155. https://api.semanticscholar.org/CorpusID:14869810

2 Yue, Guang H. “Effets of Mental Training on Voluntary Muscle Strengh in Aging”, 2013 https://grantome.com/grant/NIH/R01-NS035130-08

3 Brian C. Clark, Niladri K. Mhahato, et al., “The power of the mind : the cortex as a critical determinant of muscle streght/weakness”, Control of movement, december 2014, https://doi.org/10.1152/jn.00386.2014

Source : Alternatif bien-être – n° 180 – Septembre 2021

La dermatillomanie, ce TOC méconnu qui consiste à s’arracher la peau pendant des heures

Parce qu’il n’y a pas de hasard, je me trouve depuis quelques semaines à recevoir plusieurs consultants souffrant tous de dermatillomanie.
Arrachage de cheveux (trichotillomanie), triturage du visage ou de la peau des doigts, ce type de TOC fait souffrir celui ou celle qui le subit – au propre comme au figuré…
Comme tous les troubles obsessionnels compulsifs, il ne s’agit pas seulement d’une mauvaise habitude ou d’un manque de volonté : il s’agit bien d’un TROUBLE, qui nécessite un accompagnement psychologique professionnel, et l’hypnose, en tant qu’outil de thérapie orientée solution, y a toute sa place.
Si vous vous reconnaissez dans la description ci-dessous, soyez rassuré(e) : vous pouvez tout à fait soulager ce mal-être, et même en guérir…


MA TETE ET MOILa dermatillomanie, trouble qui consiste à se triturer la peau de manière compulsive et pathologique, est très méconnue, notamment parce que les personnes qui en souffrent n’en parlent pas mais aussi parce que les professionnels sont peu formés sur le sujet.

  Lise Abou Mansour

Publié le 28/04/22 à 07h35 — Mis à jour le 28/04/22 à 12h03

Face au miroir de sa salle de bains, Camille Montaz inspecte la peau de son visage. Elle commence à triturer un bouton et s’acharne sur lui jusqu’à réussir à le percer. Puis elle se concentre sur un autre. Puis un autre. Et continue méthodiquement jusqu’à arracher la moindre imperfection qui se trouve sur sa peau, dans un état de transe. Après deux heures de crise, elle se dévisage et constate le ravage infligé à sa peau. La jeune femme est défigurée. Elle vient de faire une énième crise de dermatillomanie.

« Ce trouble consiste à se triturer et se gratter la peau de manière excessive et répétée, ce qui peut induire des lésions auto-entretenues », définit Alexandra Lecart, psychologue spécialiste de la dermatillomanie. Cette maladie psychiatrique est reconnue comme un TOC, un trouble obsessionnel compulsif, depuis 2013 par le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux. Elle est répertoriée dans la famille des comportements répétitifs centrés sur le corps (CRCC), au même titre que la trichotillomanie, l’arrachage compulsif des cheveux.

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Depuis Charcot : quand les neurosciences explorent l’hypnose

Depuis Charcot, précurseur de l’hypnose il y a plus d’un siècle, plus on étudie l’hypnose, et mieux on commence à comprendre comment cette technique permet de court-circuiter la conscience. En effet, en raison du mode de fonctionnement même du cerveau, les fameuses suggestions hypnotiques, par une sorte d’astuce mentale rendue acceptables, sont acceptées et deviennent donc auto-suggérées. Et ce discours intérieur invite la personne à inhiber un mouvement, l’accès à des souvenirs ou à une perception.

Ou bien au contraire (autre type de piste thérapeutique !), l’amène à ouvrir un nouveau champ de compréhension en modifiant son point de vue. Cette conception apporte un nouvel éclairage aux troubles fonctionnels, psychosomatiques ou aux phobies, par exemple, qui consisteraient dès lors en une création de son propre trouble par un mécanisme d’autosuggestion de solutionnement, d’évitement ou d’inhibition, puis à en perdre le contrôle – comme une sorte de perte d’itinéraire du chemin suivi pour en arriver là… Ou une forme ponctuelle d’auto-limitation qui finirait par devenir une norme personnelle et répétitive !


Dans les murs de cette même Salpêtrière où Charcot officiait à la fin du XIXe  siècle, une expérience étonnante s’est récemment déroulée. Electroencéphalographe à l’appui, elle met en lumière les étonnants pouvoirs de l’hypnose en même temps qu’elle éclaire le substrat de la conscience.

Charcot à l'origine de l'étude de l'hypnose
« Une leçon clinique à la Salpêtrière » (1887) nous montre Jean-Martin Charcot mettant en scène une patiente sous hypnose pour présenter les symptômes de l’hystérie. (MARY EVANS/SIPA)

Par Yann VerdoPublié le 22 avr. 2022 à 13:44 | Mis à jour le 22 avr. 2022 à 14:52

En 1882, le grand Jean-Martin Charcot fondait à l’hôpital de la Salpêtrière l’école éponyme, grâce à laquelle l’hypnose allait être réhabilitée comme sujet d’étude scientifique et connaître son premier âge d’or. Tout juste cent quarante ans plus tard, dans ces mêmes murs de la Salpêtrière, un autre neurologue de renom, Lionel Naccache, s’est prêté avec son étudiant en thèse Esteban Munoz-Musat, comme lui passionné par l’exploration de la conscience aux limites, et avec l’hypnothérapeute Jean-Marc Benhaiem, à une très étrange et très fascinante expérience.

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Les 7 besoins capitaux des adolescents

Voici un article assez bref afin de mieux comprendre de quoi ont besoin nos ados pour leur faire apprécier la vie de famille et les aider à grandir :


 Article paru le dans Adozen

Je souhaitais partager avec vous un extrait du livre de Michel Fize « Antimanuel d’adolescence ».

Nous y trouvons la description des 7 besoins capitaux des adolescents. Leur insatisfaction conduit à des comportements agressifs, colériques et même violents.

Lorsque ces besoins sont remplis, les adolescents sont plus aptes à collaborer et à s’épanouir.

Les voici :

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“Emile Coué ou la force de l’imagination”

On rit souvent de la méthode Coué, jugée si naïve qu’on pense que ça ne sert à rien. C’est même devenu – hélas – une référence d’inutilité et de ridicule… Or, en fait, ça fonctionne ! Et même tellement bien que Milton Erikson lui-même, le père de l’hypnose moderne, était venu rencontrer le vieux pharmacien 😉 

Alors ça vaut peut-être la peine d’en apprendre davantage ?


Les 3 raisons de regarder le documentaire “Emile Coué ou la force de l’imagination” – France 3 Grand Est

Diffusé ce lundi [17 décembre 2017] après le Soir 3 et dès maintenant sur notre site, nous vous suggérons fortement de regarder le documentaire d’Alain Chrétien “Émile Coué ou la force de l’imagination”.

Par Sophie Gueffier

 
Méthode Coué et hypnose
© Chandre – Co-Production France 3 Grand est / Narratio Films –

Si vous êtes convaincu avant même de lire les trois bonnes raisons, vous pouvez toujours commencer par voir le documentaire ici !
Sinon voici de quoi vous convaincre :

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