Archives de catégorie : Monde du travail

Etre perfectionniste, le pire des défauts

On est parfois très perfectionniste. Parce qu’on voudrait être parfait. Pour qu’on nous aime, pour qu’on soit le meilleur, pour qu’on soit simplement bon, pour qu’on atteigne le but fixé, pour… (et ce n’est pas les raisons qui manquent !)

Mais qu’est-ce que c’est difficile, d’être parfait ! Ca met de pression de fou ! Et quand on y arrive enfin, plus question de rater : il faut continuer à être parfait. Et là, patatras ! On entame un cercle vicieux qui finit par nous faire échouer : charge mentale, stress, anxiété, prise de poids, burn out etc… Alors, et si chercher à atteindre la perfection était finalement un défaut ?


Être perfectionniste, le pire des défauts

Par Emmanuelle Ringot
Publié le 06/06/2018 à 15:04

perfectionniste le pire des defauts

S’il y a bien un défaut à ne pas confesser en entretien d’embauche, c’est le perfectionnisme. Outre son utilisation galvaudée par bon nombre de candidats, ce trait de caractère cache également de nombreuses faiblesses et peut entraîner un mal-être psychique général.

Perfectionniste. C’est le trait de personnalité le plus cité en entretien quand un recruteur demande avec malice quels sont les trois défauts majeurs d’un candidat. Cette réponse, en plus d’être galvaudée, pourrait avoir d’autres implications bien plus importantes sur le comportement et Continuer la lecture

Football : pour marquer, André-Pierre Gignac a un secret : l’hypnose

Voilà encore une preuve que l’hypnose est efficace, à tel point que de grands sportifs professionnels l’utilisent dans leur quotidien !

… Et vous ?


Football : pour marquer, André-Pierre Gignac a un secret : l’hypnose

20h21, le 10 décembre 2016

Gignac a un secret : l'hypnose

Grâce à son efficacité retrouvée, Gignac est parvenu à emmener les Tigres en finale du tournoi d’ouverture de la ligue mexicaine.@ GUSTAVO BECERRA / AFP

Muet devant le but depuis deux mois, l’attaquant français des Tigres de Monterrey a retrouvé l’efficacité après avoir consulté… un hypnotiseur.

Il n’avait plus marqué depuis 70 jours, le voilà à nouveau envoûté par les cages adverses

Pour retrouver le chemin des filets, l’attaquant français André-Pierre Gignac a choisi une nouvelle tactique : l’hypnose. Continuer la lecture

Relâcher le contrôle cognitif pour mieux apprendre ?

Et si trop mentaliser empêchait d’apprendre de manière simple ? Cet article propose une piste intéressante pour mieux apprendre, car il semble que maintenir un contrôle cognitif empêche les différentes aires perceptives de faire leur travail…


Neurosciences

Pour apprendre, le cerveau doit se relâcher

Publié le 06.04.2015 à 20h35

Une méthode innovante pour analyser l’évolution des schémas cérébraux suggère que les sujets apprennent d’autant mieux qu’ils « débrayent » leur contrôle cognitif.

Bassett et al., Nature Neuroscience

Pourquoi certaines personnes apprennent-elles plus vite que d’autres ? Une équipe de chercheurs américains regroupés autour de Scott Grafton, spécialiste en neurosciences à l’université de Santa Barbara, propose une réponse : c’est la capacité à spécialiser son cerveau et à, en quelque sorte, lui « lâcher la bride », qui fait la différence.

Un apprentissage étendu sur un mois et demi

En neurosciences, tout commence souvent par une tâche. Celle proposée aux sujets de cette expérience n’avait Continuer la lecture

Imagerie médicale et hypnose

Heureux qui a vu le cerveau sous hypnose en imagerie médicale ! On sait que le cerveau ne fait pas la différence entre le rêve et la réalité. De ce fait, il ne fait pas non plus de différence entre ce qui est vécu durant une séance d’hypnose, et ce qui est vécu dans la réalité. En conséquence, une fois revenu dans la réalité, c’est comme si la situation avait déjà été vécue. “Et du coup, ça se passe beaucoup plus comme on l’avait souhaité” ! (voir Auto-hypnose et burn-out). D’autant que maintenant, les preuves scientifiques sont là !


Des bases scientifiques plus solides

Les progrès de l’ imagerie cérébrale et des neurosciences permettent de mieux comprendre l’état hypnotique et ses bénéfices thérapeutiques.

 23/3/15 – 15 H 20| LaCroix.com

L'imagerie médicale prouve les effets de l'hypnose sur le cerveau

L’imagerie médicale permet de comprendre le fonctionnement du cerveau en activité pendant l’hypnose. / ZEPHYR/SPL/COSMOS/

Après avoir été largement utilisée jusqu’en 1920 (pour soigner notamment les traumatismes de la Grande Guerre), l’hypnose a été délaissée par les médecins pendant le reste du XXe  siècle, avant qu’ils s’en emparent à nouveau à l’aube des années 2000. Ce regain d’intérêt est lié en grande partie à l’essor récent des neuro­sciences cognitives, qui l’ont sortie des pratiques un peu « magiques » en lui conférant une objectivité.

Les progrès de l’ imagerie cérébrale, notamment le TEP (tomographie par émission de positrons) permettant d’observer un cerveau en activité, ont élucidé les mécanismes qui entrent en jeu. « On a pu montrer qu’il s’agissait d’une fonction cérébrale cognitive, en lien avec Continuer la lecture