Archives de catégorie : Poids

L’imagerie motrice

Musclez votre corps et votre cerveau par la visualisation !

Voilà un article, assez long, que j’apprécie tout particulièrement de porter à votre connaissance pour la puissance de ce que l’on peut faire en cabinet – quand on s’en donne les moyens ! Ce travail de visualisation porte tout particulièrement ses fruits lorsqu’on cherche à agir sur les systèmes de régénération, sur la gestion des douleurs, mais également – et sans surprise – sur la gestion de poids !
… Les neurosciences nous disent que tout ce que le cerveau imagine, il le crée
Et c’est là tout le travail précis et minutieux que l’on va initier en hypnose : cette technique est même, quelque part, à la base du travail que je vais vous proposer au cabinet.


Pour le cerveau, visualiser mentalement un mouvement, c’est presque comme le réaliser “pour de vrai”. Utilisée par les plus grands athlètes afin d’améliorer leurs performances, la pratique de la visualisation peut aussi vous aider en rééducation, après une blessure, ou encore pour soulager des problèmes de santé liés au système nerveux ! Voyons comment utiliser cette technique appelée “imagerie motrice”, et tout ce qu’elle peut vous apporter.

Remémorez-vous un geste sportif que vous maîtrisez bien. Visualisez chaque phase du mouvement avec précision, et cherchez à vous rappeler les sensations qui y sont associées. Vous venez d’expérimenter un processus appelé “imagerie motrice”. Cette technique a longtemps été utilisée par les entraîneurs et les préparateurs mentaux de façon empirique. Depuis les années 1990, elle intéresse de façon croissante les neurophysiologistes.

L’imagerie motrice part du constat que, pour effectuer un mouvement et activer correctement nos muscles, c’est notre cerveau qui va commander les nerfs chargés de réaliser exactement le message envoyé. La force physique et la précision d’un geste dépendant ainsi de l’entraînement du système nerveux autant que de celui des muscles. Soulever des poids lourds permet certes de développer la masse musculaire. Mais ce que l’on sait moins, c’est qu’en parallèle, les neurones vont eux aussi s’adapter afin que le sportif puisse y parvenir.

6 astuces pour bien visualiser
1. Isolez-vous dans une pièce calme et bien éclairée.
2. Choisissez votre angle de vue : vous pouvez choisir d’être une caméra et d’observer une personne effectuer un mouvement avec perfection/vous observer vous-même à la 3ème personne, comme filmé par une caméra/ou vous observer à la 1ère personne, depuis vos propres yeux.
3. Faites appel à vos 5 sens : la scène doit être la plus précise possible. La vivacité est le critère le plus important.
4. Visualisez brièvement et souvent, plutôt que longtemps : en pratiquant peu, mais souvent, vous créerez une habitude.
5. Ajoutez de l’émotion : identifiez l’état émotionnel le plus adapté à votre besoin.
6. Visualisez à vitesse réelle : il est important que la temporalité du mouvement imagé corresponde à celle du mouvement réel.

Il est important de souligner que l’aptitude

à se représenter mentalement un mouvement n’est pas la même d’une personne à une autre. Si vous débutez dans la pratique de l’imagerie mentale, votre aptitude à vous représenter mentalement un mouvement sera moins bonne qu’un “bon” imageur. Il produira une image plus nette de l’action et n’aura pas de difficultés à ressentir les sensations physiques associées au mouvement durant l’imagerie. Mais avec de l’entraînement, vos capacités d’imagerie vont s’améliorer rapidement.
Cette technique ne peut évidemment pas se substituer totalement à la pratique sportive. Aymeric Guillot, chercheur au laboratoire interuniversitaire de biologie de la motricité (LIBM), explique qu’il ne faut pas raisonner en termes de substitution (sauf en cas de blessure ou de surentraînement) mais davantage en termes de complémentarité.
La pratique physique reste le moyen le plus efficace de s’améliorer et de se muscler !

L’efficacité avec laquelle cette impulsion électrique est envoyée et réceptionnée détermine, en grande partie, la force de contraction du muscle. Plus le muscle se contracte entièrement et rapidement, plus il produira de la force. Ainsi, se concentrer sur le mouvement réalisé ou sur les muscles acteurs du mouvement permet d’améliorer l’activation musculaire. C’est ce que nous appelons la connexion neuromusculaire.

L’équivalence neurofonctionnelle

La technique de l’imagerie motrice repose sur le concept d’équivalence neurofonctionnelle: quand nous réalisons un geste, certaines zones du cerveau s’activent. Lorsque nous imaginons ce même mouvement sans le réaliser conjointement, une grande partie de ces régions est tout de même activée. L’imagerie motrice permet, au même titre que la pratique physique, une modification et une réorganisation des connexions au sein du cerveau, ce qu’on appelle la “plasticité cérébrale”.

De nombreuses études scientifiques en neurosciences ont démontré l’intérêt de de travail de visualisation. Citons notamment celle réalisée en 2008 par Hanakawa, Dimyan et Hallett1, dont le schéma en Une de ce numéro d’Alternatif Bien-Être est tiré.

Sur la rangée du haut, les zones en vert indiquent les aires cérébrales activées par l’imagerie motrice.

Sur la seconde rangée, les zones en bleu foncé indiquent les aires cérébrales activées par le mouvement mécanique.

Dans la rangée du bas, les images ont été superposées. Toutes les zones en bleu sont les zones communes, activées à la fois par l’imagerie motrice et la pratique physique.

D’autres recherches ont déjà mis en évidence qu’il est possible d’augmenter et d’optimiser le système nerveux en visualisant à plusieurs reprises une contraction musculaire, sans jamais produire la moindre action mécanique.

Dans une étude menée par la Cleveland Clinic dans l’Ohio, aux Etats-Unis2, le physiologiste de l’exercice Guang Yue et ses collègues ont demandé à 10 volontaires âgés de 20 à 35 ans d’imaginer fléchir un de leurs biceps aussi fort que possible lors de séances d’entraînement de visualisation, cinq fois par semaine. Les chercheurs ont analysé les impulsions électriques au niveau des motoneurones de leurs muscles du bras pendant les séances.

Toutes les deux semaines, la force des muscles des volontaires a été mesurée. Les volontaires qui se sont visualisés en train d’effectuer le mouvement ont montré une augmentation de force de 13,5 % après huit semaines de pratique !

Dans la même université, Brian Clark, professeur de physiologie et de neurosciences et son équipe, ont travaillé avec 29 volontaires qui ont vu leurs poignets plâtrés et immobilisés pendant un mois3. Pendant 11 minutes par jour, 5 fois par semaine, les sujets devaient s’asseoir immobiles et s’imaginer exercer leurs muscles. A la fin du mois, ceux qui s’étaient livrés à cet exercice avaient leurs poignets deux fois plus musclés que ceux qui n’avaient rien fait !

Clark décrit les muscles comme des marionnettes du système nerveux, déplacées par le cerveau qui agit comme des ficelles. Si vous tirez les ficelles même dans votre imagination, explique-t-il, vos muscles réagiront.

Pourquoi pratiquer l’imagerie motrice ?

Le champ d’application de cette technique est très large.
Elle se pratique pour :

  • Développer la technique gestuelle ;
  • Apprendre et améliorer un geste sportif ;
  • Gagner en force et en souplesse ;
  • Augmenter la vitesse d’exécution d’un mouvement ;
  • Optimiser la récupération fonctionnelle (amplitude du mouvement, activation musculaire) ;
  • Gérer son stress, son anxiété, ses émotions ;
  • Gagner en confiance en soi et se motiver ;
  • Créer une projection positive sur un événement futur.

L’imagerie motrice peut donc être utilisée pour améliorer la force, améliorer le contrôle postural chez les personnes âgées, ainsi que pour traiter les personnes qui souffrent de problèmes neurologiques, y compris une lésion de la moelle épinière, la maladie de Parkinson, un AVC ou une fibromyalgie. D’après les chercheurs, elle serait surtout utile pour les personnes qui ont une dysfonction au bras, à la main ou à la jambe.

Sur le plan psychologique, la visualisation permet de travailler à l’acceptation d’une blessure émotionnelle et à la réduction de l’anxiété. Quant aux sportifs blessés, ils utiliseront des exercices d’imagerie spécifiques à la pratique sportive.

Pour aller plus loin

https://editions.totale-sante.com/gas-abf-print/?source=TSA173260001
Vous pouvez visionner gratuitement la vidéo explicative de l’imagerie motrice par la Dr Bernadette de Gasquet, médecin et professeur de yoga spécialiste de la posturologie à l’adresse suivante : https://alternatif-bien-etre.com/gasquet/
ainsi que la conférence TedX d’Aymeric Guillot à l’adresse suivante : https://www.ted.com/talks/aymeric_guillot_l_imagerie_mentale_pour_re_muscler_le_cerveau_et_le_corps

Utilisez vos cinq sens

Pour pratiquer l’imagerie motrice efficacement, il faut décortiquer un mouvement (ou bien détailler un souvenir ou une situation future) en utilisant toutes nos capacités sensorielles. C’est ce que l’on regroupe sous l’acronyme VAKOG : Visuel/Auditif/Kinesthésique/Olfactif/Gustatif. Il est possible d’y ajouter l’aspect proprioceptif (la perception consciente ou non du corps dans l’espace).

Par exemple, utilisez votre sens auditif pour vous rappeler le bruit d’un geste (le moment où le club de golf frappe la balle) ou les bruits, les sons, les voix autour de vous.

Au niveau visuel, remémorez-vous les détails du geste. Vous pouvez vous souvenir des informations de proprioception comme votre posture, vos déplacements, vos muscles (contractés ou relâchés), les articulations lors du mouvement. Il est également possible de se voir en mouvement comme si vous regardiez une video, en étant spectateur. On parle dans ce cas d’imagerie dissociée.

Bien qu’aucun équipement ne soit nécessaire, cette technique nécessite une discipline et un contrôle permanent. C’est la raison pour laquelle je vous conseille de consulter un thérapeute qui devrait pouvoir vous fournir un programme répondant à vos besoins individuels. L’imagerie motrice est peu coûteuse et accessible. Une fois rentré chez vous, vous pouvez continuer ce traitement par vous-même à n’importe quel moment de la journée.

Thomas Mahieu
Coach sportif/santé
actif-coaching.blog

1 Hanakawa T, Dimyan MA, Hallett M, “Motor planning imagery and execution in the distributed motor network : a time-course study with functional MRI”, Cereb Cortex, 2008 Dec;18(12):2775-88.doi: 10.1093/cercor/bhn036. Epub 2008 Mar 20. PMID:18359777 ; PMC2583155. https://api.semanticscholar.org/CorpusID:14869810

2 Yue, Guang H. “Effets of Mental Training on Voluntary Muscle Strengh in Aging”, 2013 https://grantome.com/grant/NIH/R01-NS035130-08

3 Brian C. Clark, Niladri K. Mhahato, et al., “The power of the mind : the cortex as a critical determinant of muscle streght/weakness”, Control of movement, december 2014, https://doi.org/10.1152/jn.00386.2014

Source : Alternatif bien-être – n° 180 – Septembre 2021

A Reims, l’hypnose proposée en recours contre l’obésité

L’hypnose n’est pas qu’un phénomène de spectacle, loin de là : c’est aussi et surtout un outil de développement personnel, capable de nous conduire à nous dépasser, à nous améliorer et à devenir plus capable que ce qu’on croyait.

On sait qu’elle permet d’arrêter de fumer, de retrouver sa confiance en soi, et de pouvoir reprendre l’ascenseur. Mais elle fonctionne aussi sur toutes les pulsions, comme les TOC ou les compulsions alimentaires, qu’il s’agisse d’une “simple” gourmandise un peu trop envahissante ou d’une réaction à un contexte émotionnel complexe.

Alors si vos comportements alimentaires vous agacent, vous ne risquez pas grand chose à essayer cette méthode !


A Reims, l’hypnose proposée en recours contre l’obésité

L’Union – Mis en ligne le 9/06/2019 à 17:40

Nathalie Richard : « L’hypnothérapie n’est malheureusement pas reconnue comme une médecine ». – A.P.

L’hypnose au secours des obèses ? Effectivement, c’est l’un des recours proposés par la clinique Courlancy de Bezannes à ceux qui souffrent d’un excès de poids.

Une réunion d’information vient de se tenir sur le sujet. Face à une demi-douzaine d’auditeurs (en réalité d’auditrices) Nathalie Richard, hypnothérapeute, a présenté les grandes lignes de ses prestations. « Il n’y a pas de solution miracle, a-t-elle rapidement mis en garde, pour que ça marche il faut vraiment être bien motivé au départ : il faut vraiment avoir envie de suivre ces séances d’hypnose, sinon, on ne sera pas dans le “lâcher prise”  », ce dernier étant la condition sine qua non de l’efficacité du procédé selon la spécialiste.

Chacun de nous expérimente l’hypnose tous les jours toutes les 90 minutes en moyenne, sans s’en apercevoir

Hypnose. Le mot peut tout de même intriguer, voire inquiéter au départ. La praticienne s’est attachée à dédramatiser, à replacer les choses à leur juste niveau : « L’hypnose n’est en définitive qu’un état de conscience modifié, et c’est un état naturel à l’homme ; chacun de nous l’expérimente tous les jours toutes les 90 minutes en moyenne, sans s’en apercevoir bien souvent. C’est une sorte de rêverie entre le sommeil et la conscience. Il ne vous est jamais arrivé par exemple quand vous conduisez, de vous dire : Tiens, je ne pensais pas être déjà arrivé là ? C’est que pendant quelques instants, vous vous êtes retrouvé en état d’hypnose.»

[ Continuez la lecture de l’article sur le site de L’Union ]

Source : https://abonne.lunion.fr/id71177/article/2019-06-09/reims-lhypnose-proposee-en-recours-contre-lobesite

Perd-on du poids avec le régime “Comme J’aime” ?

En cette période de bonnes résolutions, mes clients viennent pour deux grandes familles de problématiques : arrêter de fumer, et “se reprendre en main” en mincissant pour se remettre en forme.

Et du fait du “matraquage” publicitaire du programme “Comme j’aime” pour perdre du poids, certains peuvent être tentés d’essayer.

Est-ce que ça marche ? Et pour quel coût ? Une journaliste fait le point, mais la conclusion est sans appel  : même si ce régime fait effectivement maigrir, il crée des frustrations en créant de la faim, en renonçant aux bonnes protéines – et malgré le sport, en faisant perdre de la masse musculaire du fait d’une “fonte” trop rapide. Et tout ça pour une addition de 350 à 500 euros par mois auxquels ajouter le budget des fruits, légumes et fromages blancs…

… Pour ce budget-là, des séances d’hypnose permettent beaucoup mieux de parvenir à un résultat bien plus durable et confortable !


Régime “Comme J’aime” : notre journaliste a perdu du poids mais…

Durant deux mois, je me suis glissée dans la peau d’un client pour suivre le programme “Comme J’aime”. Un concept minceur qui fait partie des plus grosses campagnes de publicité de ces dernières années. Les résultats sont-ils au rendez-vous ? Notre enquête.

Le 18/01/2019 à 18:30 – mis à jour Aujourd’hui à 08:59

Ce spot publicitaire, vous l’avez forcément entendu une fois à la radio, vu une fois à la télévision : “ Bonjour, je m’appelle Laura et j’ai perdu 12 kilos en 3 mois avec Comme J’aime. Et moi, j’ai perdu 14 kilos en 6 mois.” Plutôt efficace ce régime serait-on tenté de dire…

Continuer la lecture

Qu’a-t-on a gagner à supprimer le sucre ?

Que se passe-t-il dans votre corps quand vous ne mangez plus de sucre ? Facile : votre santé s’améliore considérablement !

On a beaucoup entendu parler de cette journalise de Elle, qui a fait l’effort en 2015 de supprimer totalement tout sucre durant une année. Ce qu’elle en a appris est fascinant, et interroge sur le côté addictif du sucre moderne (“plus on en reprend, et plus on y pense” : une vraie addiction, donc ! On dit d’ailleurs que le sucre est aussi addictif que la cocaïne ! cf. cette video du CNRS)


Un an sans sucre : « Ma santé s’est clairement améliorée »

Par Pauline Fréour | Publié le 03/04/2015 à 19:52

Danièle Gerkens, journaliste à Elle, s’est interdit tout aliment à base de sucre pendant une année. Une expérience dont elle raconte les hauts et les bas dans un livre, Zéro sucre.

supprimer le sucre par l'hypnoseJournaliste spécialisée dans la santé et l’alimentation, Danièle Gerkens aime cuisiner autant qu’elle aime manger. Elle s’est pourtant lancé un défi inédit en France : supprimer tout sucre simple de son alimentation pendant un an. Si elle s’est autorisée les sucres complexes (riz, pommes de terre, farine…), elle a dit adieu aux gâteaux, yaourts, compotes, jus de fruits, confitures, plats industriels… Une expérience inédite en France qu’elle décortique, arguments scientifiques à l’appui, dans son livre Zéro sucre (Editions Les Arènes)

LE FIGARO. – Un an sans sucre, ça paraît très long. L’expérience a-t-elle été difficile ?

Danièle GERKENS. – Il ne faut pas se leurrer, c’est frustrant. D’autant que je suis très gourmande, que j’adore cuisiner, que je Continuer la lecture

Respirer pour maigrir !

Ce n’est pas pour rien que le Dr David O’Hare a écrit un ouvrage sur “Maigrir par la cohérence cardiaque” ! Bien respirer permet en effet d’éliminer plus complètement les toxines les plus volatiles du corps. Ainsi, parce que vous faites du sport, non seulement vous vous raffermissez mais aussi vous respirez mieux, vous permettant d’éliminer le carbone créant votre surpoids : une activité, deux fonctions !

Mais si vous ne voulez pas aller jusque là (on est tous un peu flemmard, à vouloir maigrir sans faire quoi que ce soit !), eh bien c’est vraiment simple : RES – PI – REZ !

Explications…


Respirer pour éliminer les kilos en trop ?

Respirer pour éliminer les kilos en trop

Les graisses perdues passent par les poumons avant de se dissiper dans l’air. 50849744/anyaberkut – Fotolia

VIDEO – Les kilos que l’on perd s’évacueraient par les voies respiratoires, d’après une étude australienne publiée mardi.

La période des fêtes va rapidement laisser place à celle des régimes, mais vous êtes-vous déjà demandé où s’envolent les kilos superflus quand les chiffres sur la balance diminuent ? Ils se volatiliseraient tout simplement dans l’air à en croire une étude publiée dans le British medical journal mardi, réalisée par deux professeurs en biotechnologie de l’université australienne de Nouvelle-Galles du Sud, Ruben Meerman et Andrew Brown.

Les chercheurs ont souhaité en savoir plus sur la trajectoire des graisses dans notre corps. La perte de poids est provoquée par l’oxydation, autrement dit, la libération des atomes contenus dans les cellules graisseuses (carbone, hydrogène et oxygène), « Il a donc suffit de retracer le chemin de ces atomes dans l’organisme », explique Andrew Brown.

Ce faisant, les deux physiciens ont découvert que lorsque 10 kilos de graisses sont oxydés, 8,4 kilos s’envolent dans l’air par les poumons sous la forme de dioxyde de carbone et 1,6 kilo se transforme en eau, qui sera évacuée dans les urines, excréments, larmes ou autres liquides corporels. « On peut donc affirmer que Continuer la lecture

Arrêtez le sucre !

On dit que le sucre est aussi addictif que la cocaïne ! Il y a même un bouquin, écrit par Danièle Gerkens, à ce sujet…

Alors, si le sucre est si nocif, qu’est-ce qui se passe dans le corps lorsqu’on arrête d’en manger ?


9 choses qui arrivent à votre corps quand vous arrêtez le sucre

Par Gina Tarlayan
Publié le 05/11/2018 à 16:18

Qu'est-ce qui se passe dans le corps lorsqu'on arrête de manger du sucre ?

C’est bien connu : le sucre nous donne des pics d’énergie. Mais la rechute est souvent bien pire ! Alors que se passerait-il si on supprimait complètement le sucre de notre alimentation ? Explications.

Continuer la lecture

Respirez pour moins grignoter

Pour mes consultants qui grignotent parce qu’ils sont stressés, je leur apprends la cohérence cardiaque 365, telle qu’enseignée par le Dr David Servan-Schreiber et le Dr David O’Hare.

Pourquoi ? Bah, parce que si on se sent plus tranquille, on n’a plus besoin de grignoter !…


Par Sylvie Riou-Milliot le 26.04.2017 à 09h17

Déjà utilisée dans la gestion du stress, la cohérence cardiaque s’utilise également dans les troubles du comportement alimentaire. Une application gratuite permet de la pratiquer, sur la base de petits exercices de respiration.

Cette technique de relaxation se base sur des exercices de respiration pour ralentir le rythme cardiaque.

Cette technique de relaxation se base sur des exercices de respiration pour ralentir le rythme cardiaque. © VOISIN / Phanie / AFP

CYCLES. La cohérence cardiaque vous connaissez ? Cette pratique respiratoire induite (lire l’encadré ci-dessous), facile à pratiquer et accessible à tous, permet en quelques minutes de remettre en phase le cœur et la respiration par des cycles d’inspiration et d’expiration.

Recommandée par la Fédération française de cardiologie, elle est utilisée de longue date comme outil de Continuer la lecture

Quand les émotions nous empêchent de mincir

En cabinet, vous me dites généralement que vous mangez trop pour compenser les émotions négatives de la journée : frustration, contrariété, perte d’estime, de confiance… Mais ce n’est pas si simple que ça, hein !?! D’ailleurs, s’il n’y avait que ça, ce serait réglé depuis longtemps, pas vrai ? Ca, c’est la partie émergée de l’iceberg !

Mais faisons un petit tour de toutes les (bonnes) raisons bien camouflées qui causent ces émotions, et qui vous font prendre, année après année, (beaucoup, beaucoup, beaucoup !!!) de poids et auxquelles vous ne voulez pas pensez sous peine de ne plus gérer… Et si vous voulez bien, après chaque raison, prenez un moment pour vous demander si vous êtes dans ce cas-là, d’accord ? Ca nous permettra de commencer plus rapidement un travail hypnotique efficace…


Par Véronique Houguet
Publié le 02/07/2018 à 16:13

émotions empêchent maigrir

Dès la naissance, la survie et le rapport aux autres sont intimement liés à la nourriture. Et toute la vie, se nourrir reste chargé d’affects. Les rondeurs se font boîtes à souvenirs et vouloir s’en délester ranime des émotions archaïques, en noue de nouvelles ou révèle des angoisses. Décryptage.

Nombre de familles entretiennent, consciemment ou non, une relation émotionnelle aux aliments : avoir un bon coup de fourchette ou être une bonne vivante signe le bonheur partagé entre tous. C’est aussi la preuve du lien affectif et de l’attachement témoignés à celui ou à celle qui a cuisiné, avec une charge affective décuplée si c’est la mère.

La nourriture offerte se veut symboliquement une preuve d’amour. Refuser de manger, c’est refuser l’amour. Résultat : on Continuer la lecture

Les 10 symptômes de la déshydratation

Voici l’été, et avec les premières chaleurs, les premiers malaises dus à la déshydratation…

J’insiste beaucoup sur la nécessité de boire, en cabinet – surtout quand on veut perdre du poids. Mais connaissez-vous toutes les conséquences du manque d’hydratation corporelle sur le fonctionnement quotidien de votre corps ? Et pouvez-vous en reconnaître les premiers symptômes ? Car il n’y a pas que la soif : il y a aussi la fatigue, le mal de tête, l’appétit,

Alors, faisons le point !


10 signes qui prouvent que vous êtes déshydratée

Par cosmopolitan.fr | Gina Tarlayan
Publié le 27/06/2018 à 17:58

Les symtômes de la déshydratation

Si vous n’arrivez pas à vous concentrer, si vous êtes irritable, ballonnée ou si vous souffrez de migraine : vous êtes peut-être en déshydratation. Et être déshydratée peut avoir de graves conséquences sur la santé. Alors on vous dévoile les 10 signes et symptômes qui doivent vous alerter.

Lorsque votre corps a besoin de carburant, votre estomac grogne et vous avalez de la nourriture.
Normal.

Mais lorsque votre corps manque d’eau, les signes sont plus subtils.
Alors pour éviter une déshydratation sévère (ce qui peut avoir de très graves conséquences sur Continuer la lecture

Risque de cancer et consommation d’aliments ultra-transformés

Aliments ultra-transformés, quésaco ? … On a la chance de vivre dans un pays où il y a toutes les possibilités imaginables de s’alimenter. A tel point même qu’on meure de trop manger…  De trop mal manger : certes, on vit plus longtemps, mais on est aussi de plus en plus malade longtemps !

Alors ces aliments ultra-transformés, c’est quoi ? C’est non seulement la malbouffe, mais aussi la nourriture industrielle qui contient des produits qu’on n’y trouve pas lorsqu’on cuisine à la maison : texturants, agents conservateurs, amidons modifiés, colorants, produits E-quelque-chose, ou qui ont été fabriqués selon certains procédés anti-naturels : hydrogénation, pré-friture, ou saturation en sels, sucres, graisses ou huiles…

Et vous, comment mangez-vous ?


Consommation d’aliments ultra-transformés et risque de cancer

Communiqué | 15 févr. 2018 – 10h05 | Par INSERM (Salle de presse) ♦ Santé publique

Cancer : Les aliments ultra-transformés, instruments de notre mal-être et de nos maladies

© AdobeStock

Une nouvelle étude associant des chercheurs de l’Inserm, de l’Inra et de l’Université Paris 13 (Centre de recherche épidémiologie et statistique Sorbonne Paris Cité, équipe EREN) suggère une association entre la consommation d’aliments ultra-transformés et le sur-risque de développer un cancer. Au total, 104 980 participants de la cohorte française NutriNet-Santé ont été inclus. Au cours du suivi (8 ans), 2 228 cas de cancers ont été diagnostiqués et validés. Une augmentation de 10% de la proportion d’aliments ultra-transformés dans le régime alimentaire s’est révélée être associée à une augmentation de plus de 10% des risques de développer un cancer au global et un cancer du sein en particulier. Parmi les différentes Continuer la lecture