Vertus des câlins

Vous connaissez l’expression “free hugs” (câlins / étreintes gratuits) que certaines personnes inscrivent sur une pancarte qu’elles arborent dans la rue ?

Et peut-être vous êtes-vous interrogé sur ce qu’apportent ces câlins si à la mode, malgré ses relents New Age et Bisounours ? Ca fait penser aux effets de la cohérence cardiaque que je propose avec beaucoup de succès en cabinet…

Alors voilà un article pour éclairer votre lanterne – et je vous serre fort dans mes bras !


Ces cinq vertus insoupçonnées des câlins

Journée des câlins

Source : Cinq vertus insoupçonnées des câlins

Ce jeudi est la journée internationale des câlins. Voilà pourquoi il faut jouer le jeu.

Il y a tout juste trente ans, Kevin Zabourney, un révérend du Michigan, aux Etats-Unis, organisait le 21 janvier un “hug day”, un “jour des câlins”. Le but : répondre à la tristesse de ses ouailles, en cette froide et triste période d’après fêtes. Depuis, l’initiative s’est propagée et la “journée internationale des câlins” est célébrée dans le monde entier, chaque 21 janvier. De quoi donner un peu de publicité à une pratique qui possède de multiples vertus, parfois insoupçonnées.

UN ANTIDEPRESSEUR

Le câlin stimule l’ocytocine, qui est un neurotransmetteur. Cela va agir sur le centre émotionnel du cerveau, augmenter le sentiment de satisfaction, baisser l’anxiété ou le stress“, explique la psychologue Sabrina Philippe, au micro d’Europe 1. La clé : “l’intention de bienveillance”. Vous pouvez faire un câlin à n’importe qui pour obtenir un tel effet, même à votre chat, à condition d’avoir de la bienveillance à l’égard de la personne câlinée. Et les résultats concrets peuvent être multiples : atténuation de la peur de la mort, gonflement de l’estime de soi ou encore stimulation de la confiance en son prochain… Le câlin peut jouer un rôle d’antidépresseur, gratuitement.

Longtemps, en psychothérapie, on a dit qu’il fallait mettre une distance entre le thérapeute et le patient. Mais lors d’un deuil par exemple, le fait de serrer une main ou le fait de prendre quelqu’un dans ses bras a un meilleur effet que les mots, qui sont parfois inutiles. Parfois la seule chose à faire et de se glisser dans les bras de quelqu’un, d’avoir une position infantile“, décrypte Sabrina Philippe.

UN ANTIDOULEUR

On sait que les câlins ont une influence sur le corps. On sait que c’est mesurable“, explique également la psychologue. En effet, l’ocytocine peut avoir pour vertu de détendre les muscles ou encore d’orienter la circulation sanguine dans les “tissus mous”. Ce qui, dans certains cas, atténue la douleur.

UN ANTIVIRUS

Les câlins canalisent le flux sanguin, diminuent le rythme cardiaque et la tension. Et selon une étude menée à l’université Carnegie-Mellon, à Pittsburgh, sur 400 personnes, cela aurait notamment pour effet de prémunir contre certains virus d’hiver, dont le rhume. Pour Sabrina Philippe, le câlin est aussi conseillé en cas de cancers. “Le contact physique, avoir quelqu’un dans les bras, augmente le système immunitaire“, résume-t-elle. Seule condition : que le/la câliné(e) ne soit pas malade et contagieu(se)x

UN MOYEN D’ÊTRE PLUS STUDIEUX

Plus surprenant, les câlins peuvent aussi aider à rendre plus… studieux, selon des chercheurs de l’université de Berkeley, repéré par Métronews. Des “élèves encouragés par une caresse dans le dos de leur professeur seraient deux fois plus prompts à se porter volontaires“, apprend-on par exemple dans cette étude.

UN MOYEN DE VIVRE PLUS LONGTEMPS ?

Enfin, une étude de l’Université de Chapel Hill relayée par le site de Glamour relate une ultime vertu des câlins : cela fait du bien au cœur, le vrai, l’organe. En effet, selon les chercheurs, le cœur bat plus lentement lorsque l’on prend quelqu’un dans ses bras. Le câlin diminue également le cortisol, hormone responsable de l’hypertension artérielle. “Pour vivre centenaire, il reste deux options : courir 10 km tous les dimanches, ou rester sous la couette en se lovant contre un ‘fiancé-chaufferette’ serviable“, ironise donc le site du magazine féminin. Citée par Le Monde, la psychothérapeute américaine Virginia Satir résume autrement : “Nous avons besoin de quatre câlins par jour pour survivre. Nous en avons besoin de huit pour fonctionner. Et de douze pour croître“.