Vous connaissez TED ? Non ? Alors laissez-le se présenter :
TED. La première fois qu’on entend parler de TED, les réactions varient rarement. Jamais entendu parler, c’est qui ce TED ? Souvent vous « rencontrez » TED par l’intermédiaire d’un ami, d’une connaissance, qui en a déjà fait l’expérience et veut la partager. Alors voilà, cette personne vous explique le concept : TED n’est pas une personne, TED c’est un acronyme pour Technology, Entertainment et Design. Un format de conférence spécial, qui mêle connaissances et spectacle. Il vous ramène brièvement en 1984. Car c’est au cours de cette année, alors que Téléphone rêve
d’un autre monde, que deux hommes, Richard Saul Wurman et son acolyte Harry Marques, fondent TED.
A cette première édition se côtoient entre autres le Compact Disc, l’infographie 3D par Lucasfilms et un mathématicien de génie. C’est un succès. L’édition suivante n’aura lieu que six ans plus tard, mais le concept n’a cessé de gagner en puissance depuis.
OK, vous dites-vous alors. C’est intéressant. Là, votre ami vous cite de grands noms : “Georges Lucas, Bono, Bill Gates, Al Gore, Bill Clinton ! Ah quand même ! Oui, regarde, depuis 2006, les conférences sont disponibles librement sur Internet, sur le site ted.com et regarde l’intervention de… : moi j’ai adoré !” C’est l’étape suivante : plonger dans un TED. Généralement, l’effet escompté est atteint. Votre curiosité est piquée. C’est amusant, émouvant, intelligent… Vous en voulez un peu plus… Sur le site de TED, vous vous dirigez en premier lieu vers les noms que vous connaissez, vers les sujets qui vous parlent. Et puis finalement vous vous laissez guider, vous faites des tentatives et vous vous surprenez à vous cultiver sur un sujet qui vous semblait parfaitement étranger… et à aimer ça. La recherche aléatoire d’interventions sur l’application TED pour téléphone portable se nomme « Inspire Me » : tout un programme ! Mission accomplie pour votre ami !
Et alors, me dites-vous ?
Alors, nombre de ses vidéos sont intéressantes, interrogatives, humoristiques, dérangeantes, importantes, pédagogiques, attirantes, déconcertantes… C’est souvent un cadeau de synchronicité, parfois la confirmation qu’on attendait, ou juste la pointe de doute qu’il nous fallait. Et quoi qu’il en soit, il y a toujours quelque chose à en tirer.
Alors aujourd’hui, je vous propose la vidéo (en française) de Christine Lewicki : mère de 3 enfants, elle travaille et, comme nous, court après le temps. S’énerve, s’impatiente, se sent incomprise, se frustre. Et râle. Râle, comme nous, entre 15 et 30 fois par jour… Et un soir, elle réalise, après une journée « pourrie », qu’elle vient juste de vivre son quotidien ordinaire. Elle décide alors que râler ne fera plus jamais partie de ses options.
En résumé de cette vidéo TED :
- Arrêter de râler ne veut pas dire tout accepter. Il faut devenir entrepreneur de sa vie et donc changer ce qu’on peut changer dans son quotidien pour l’améliorer et pour que ça fonctionne
- Arrêter de râler passe par des changements de ton, de positionnement et de justesse de mes propos
- Arrêter de râler répond aussi à satisfaire un besoin intérieur (ordre, respect, calme, reconnaissance etc) avec une stratégie qui n’entraîne plus la fuite ou le conflit
- Arrêter de râler crée encore plus de lien qu’en râlant, en devenant positif et en célébrant les bonnes et belles choses
- Quand on arrête de râler, on a enfin l’occasion de se donner la permission de faire ce qui nous plaît, régulièrement
- Et surtout, on offre à ceux qui nous entourent l’occasion de nous approcher différemment