Archives de catégorie : Lâcher-prise

Se plaindre vous empoisonne lentement

Tout le monde dit que les gens qui se plaignent sont pénibles. Mais au-delà de ce simple constat, se plaindre entraîne de terribles conséquences sur la santé physique et mentale de ceux qui se plaignent, et de ceux qui entendent ces plaintes…

D’où l’importance de choisir ce à quoi on pense !


Une nouvelle recherche révèle que se plaindre aurait de mauvaises conséquences

de | 15 avril 2016
Se plaindre rend physiquement et mentalement malade

Image Crédit : upliftconnect.com

 

Tout le monde le fait à un moment ou un autre, mais jusqu’à quel point la plainte est-elle bonne pour la santé ? On pourrait la considérer comme une simple décharge de frustration et la justifier comme un moyen nécessaire pour rester sain d’esprit.

La personne moyenne se plaint au moins une fois par minute au cours d’une conversation.

Etant donné que nous faisons tous l’expérience de la négativité ou de situations non désirées dans notre vie, c’est un terrain d’entente sûr lequel nous pouvons tous nous identifier.

En fin de compte, rien ne change vraiment grâce à nos plaintes ou tous les sentiments et pensées négatifs que nous dissipons et qui finissent par nous affaiblir.

Axés à l’origine sur le négatif comme un moyen de survie, nous aurions tendance à être plus en accord avec ce que nous ne voulons pas ou apprécier de le changer (d’y apporter un changement). Plus nous posons notre regard sur quelque chose qui peut être blessant, plus nous sommes programmés pour être sur nos gardes.

Se plaindre est une façon de reconnaître un problème sans essayer de le régler. Cela alimente le problème avec plus d’énergie et crée plus de stress. Les plaintes sont à égalité avec le tabagisme lorsqu’il s’agit de notre système de soins de santé.

Le stress causé par le fait de se plaindre endommage constamment les neurones dans l’hippocampe et altère sa capacité à créer de nouveaux neurones ou des chemins neuronaux. L’hippocampe est la partie du cerveau utilisée pour résoudre les problèmes et le fonctionnement cognitif.

Lorsque vous écoutez quelqu’un d’autre se plaindre cela vous affecte de la même manière que si c’était vous-même qui vous plaigniez. Voici quelques façons de limiter les effets de la plainte.

Se plaindre rend malade soi-même et les autres

Définissez la plainte, suivez sa fréquence et prenez conscience à chaque fois que vous vous plaignez et pourquoi vous le faites

Une plainte et une constatation sont différentes dans le sens où l’une est une déclaration et l’autre est un sentiment ou une opinion jointe à la déclaration. « Il fait vraiment chaud à l’extérieur » est une observation. Elle devient une plainte lorsque vous y ajoutez « Il fait vraiment chaud à l’extérieur, et je commence en avoir marre ».

Soyez attentif lorsque vous annoncez une plainte et jusqu’à quel point vous le faites. Vous pouvez le faire devant votre écran ou même en vous parlant à vous-même. Comprendre à quel point cela est un vrai problème est une première étape.

Prenez vos distances avec les pleurnicheurs incorrigibles

Maintenant que vous savez à quel point il est nuisible d’être entouré de personnes qui se plaignent constamment. Si vous êtes coincé dans une situation ou un lieu, essayez d’être proactif et productif vis à vis des problèmes, et proposez des solutions.

Transformez la plainte en quelque chose d’autre

Par exemple avec des déclarations positives telles que, « Je n’aime pas conduire pour aller au travail, mais je suis reconnaissant d’avoir un emploi ». Ne laissez pas vos paroles finir sur une note négative.
Une autre excellente façon de le faire est par le changement, le « Je dois aller au travail » peut être remplacé par, « J’ai la chance d’aller travailler aujourd’hui ».

Une des meilleures façons de retirer les déclarations négatives dans votre vie est en retirant de vos phrases le mot “Je” ou “Moi”. Faites ce que vous avez à faire mais évitez de tirer l’attention sur vous-même si vous ne parvenez pas à être positif.

Liens de ressources :

  1. https://www.inc.com/jessica-stillman/complaining-rewires-your-brain-for-negativity-science-says.html
  2. https://www.psychologytoday.com/blog/the-athletes-way/201301/cortisol-why-the-stress-hormone-is-public-enemy-no-1
  3. https://psychpedia.blogspot.ca/2015/11/the-science-of-happiness-why.html
  4. https://www.apa.org/helpcenter/stress-body.aspx
Sandra Véringa

Source : Une nouvelle recherche révèle que se plaindre aurait de mauvaises conséquences

Un protocole de recherche sur la cohérence cardiaque chez les sportifs

Grâce à des milliers d’études réalisées par le corps de recherche médicale, on sait que la cohérence cardiaque fonctionne, et on en connaît même de mieux en mieux les effets bénéfiques et l’impact bienveillant sur le fonctionnement de notre corps.
Pour ceux que ça intéresse, voici décrit ici un processus de recherche sur les effets de la cohérence cardiaque, et les premiers résultats découverts


VFC, cohérence cardiaque et respiration contrôlée : comprendre le protocole de recherche | Sciences Nat’, lycée comte de Foix

Publié le 21 février 2014

Damien Saboul et Pascal Balducci travaillent sur l’étude de la Variabilité de la Fréquence Cardiaque (=VFC) chez les athlètes. Ils cherchent, par des mesures régulières, à mesurer l’état de fatigue, ou de forme, des athlètes dans le but d’optimiser la planification de l’entraînement.

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3 stratégies pour gérer les pensées obsessionnelles

Idées noires, pensées obsessionnelles, préoccupations mentales négatives… Elles sont capables de nous ronger au point d’empêcher notre sommeil et de peser sur notre vie.

Il existe des astuces pour les apaiser et retrouver un peu de sérénité – même s’il sera nécessaire, pour les vaincre, de faire un vrai travail thérapeutique.


3 stratégies pour gérer les pensées obsessionnelles

5 août 2018 – Source : Nospensées.com

Gérer les pensées obsessionnelles est une tâche ardue. Cela nécessite une volonté et une discipline énormes. C’est un combat sans trêve contre nos propres ressources mentales, souvent inconscientes. De plus, seuls ceux qui sont victimes de ce type d’idées savent combien il peut être difficile de s’en détourner. Une partie de nous veut quitter l’enclos, une autre partie lutte farouchement pour que tout reste pareil.

Pour gérer les pensées obsessionnelles, la première étape consiste à comprendre de quoi il s’agit. Sont baptisées de ce nom ces idées intrusives qui tendent à se fixer à l’esprit et, dans de nombreux cas, deviennent récurrentes. Elles se présentent à nous de manière involontaire. Elles Continuer la lecture

Les pouvoirs de la respiration

Quand “Cerveau & Psycho” s’intéresse ce mois-ci aux effets de la respiration, un grand dossier complet dans lequel est passée en revue ce que le magazine nomme à juste titre l’énergie solaire du monde de la relaxation !

Et la cohérence cardiaque telle que je vous l’apprends au cabinet y est abordée pour les mêmes raisons que je vous l’apprends : en tant que régulateur du cerveau contre le stress, l’anxiété, l’insomnie, les vicissitudes de la vie…

Alors, qu’est-ce que vous attendez ?!

Les effets de la respiration sur le cerveau

… Un sommaire alléchant :

Dossier

Comment la respiration synchronise le cerveau Neurosciences
Comment la respiration synchronise le cerveau
Souffle et cerveau sont si étroitement liés que la respiration a une influence décisive sur notre psychisme. Elle module aussi bien la conscience de soi que les capacités cognitives et Continuer la lecture

Etre perfectionniste, le pire des défauts

On est parfois très perfectionniste. Parce qu’on voudrait être parfait. Pour qu’on nous aime, pour qu’on soit le meilleur, pour qu’on soit simplement bon, pour qu’on atteigne le but fixé, pour… (et ce n’est pas les raisons qui manquent !)

Mais qu’est-ce que c’est difficile, d’être parfait ! Ca met de pression de fou ! Et quand on y arrive enfin, plus question de rater : il faut continuer à être parfait. Et là, patatras ! On entame un cercle vicieux qui finit par nous faire échouer : charge mentale, stress, anxiété, prise de poids, burn out etc… Alors, et si chercher à atteindre la perfection était finalement un défaut ?


Être perfectionniste, le pire des défauts

Par Emmanuelle Ringot
Publié le 06/06/2018 à 15:04

perfectionniste le pire des defauts

S’il y a bien un défaut à ne pas confesser en entretien d’embauche, c’est le perfectionnisme. Outre son utilisation galvaudée par bon nombre de candidats, ce trait de caractère cache également de nombreuses faiblesses et peut entraîner un mal-être psychique général.

Perfectionniste. C’est le trait de personnalité le plus cité en entretien quand un recruteur demande avec malice quels sont les trois défauts majeurs d’un candidat. Cette réponse, en plus d’être galvaudée, pourrait avoir d’autres implications bien plus importantes sur le comportement et Continuer la lecture

Respirer pour se calmer

Lorsqu’un consultant arrive avec une problématique de poids, de douleur, de clope, de stress, d’anxiété ou autre, je lui apprends à pratiquer un outil génial qui s’appelle la cohérence cardiaque. Et donc de fait, je lui apprends à respirer pour se calmer !

D’ailleurs je souviens encore de ce grand et solide monsieur. Chef d’entreprise, il me criait “Je viens vous voir pour un vrai problème… Et vous, vous voulez juste que je respire ?“, tout en sortant de mon cabinet… Pendant que j’écoutais le bruit de ses pas qui s’éloignaient rapidement, un peu désarçonnée… J’eus juste le temps de lui dire que je connaissais les effets incroyables de cette méthode ! Aussi pouvait-il me faire confiance ?

45 secondes plus tard, il était de retour. Toujours furieux, il claquait la porte, et se rasseyait dans son fauteuil en s’exclamant “Eh bien, voyons ça !”

Puis 45 mn après, c’est gémissant que j’étais cruelle de lui faire déjà rouvrir les yeux qu’il revint au présent…

Depuis, il m’envoie régulièrement des connaissances en leur faisant ma plus belle publicité : “Ne croyez rien, expérimentez-le vous-même et laissez-vous aller !” et continue surtout à pratiquer lui-même 🙂

Et donc, la cohérence cardiaque, pourquoi ça marche ? Ah maintenant, on sait !


Respirer pour se calmer : des neurones en cause

par Ambre Amias
Publié le 02.04.2017


Des chercheurs ont identifié le réseau de neurones impliqués dans le sentiment de calme induit par la respiration profonde.

Respirer pour se calmer : LA solution ?

AntonioGuillemF

Pour se calmer, l’être humain agité a instinctivement le même réflexe : respirer un grand coup. En fait, cette préconisation ancestrale repose bel et bien sur une base scientifique. Une équipe de chercheurs vient ainsi de fournir l’explication neurologique à l’origine de l’effet apaisant du profond soupir.

Publiée dans la revue Science, l’étude met en évidence le circuit de neurones impliqués dans la connexion entre la respiration et le sentiment de calme. Les chercheurs montrent ainsi que le fait d’inspirer et d’expirer profondément stimule un sous-ensemble de neurones, qui transmettent à leur tour des signaux à une région cérébrale responsable du stress et de l’attention, dont elle inhibe l’activité – d’où le sentiment « zen » qui émerge.

Deux gènes

Les auteurs, de l’université de Stanford, se sont également penchés sur l’expression de ces neurones et ont isolé deux protéines impliquées dans la transmission de ces signaux. Ces protéines seraient contrôlées par deux gènes différents, potentielles cibles pour des traitements thérapeutiques, expliquent-ils.

Mais même en l’absence de médicament, ces travaux démontrent, preuves scientifiques à l’appui, qu’il est possible d’agir au niveau cérébral pour réduire son niveau de stress, en respirant, tout simplement.

Des travaux confirmés par la littérature : récemment, une équipe de chercheurs a ainsi montré que la méditation agit structurellement sur le cerveau et réduit un marqueur biologique de l’inflammation, l’interleukine-6.
Source : Pourquoi Docteur – Respirer pour se calmer

Comprendre ne résout rien

Souvent, les gens qui arrivent dans mon cabinet me disent “je voudrais comprendre”. Et je leur réponds que comprendre ne sert pas à grand chose, face aux problèmes sur lesquels on bute, dans la vie. Bien souvent, on comprend ce qui s’est passé. Parfois même, on sait de quand ça date, et pourquoi on est comme ça. Mais ça n’aide pas à les résoudre, ni à y trouver une solution…

Donc comprendre ne résout rien !

Parce que l’émotion se fiche de la raison. On a beau essayer de la contrôler, rien n’y fait – Et plus on essaie de maîtriser l’émotion et la peur de cette émotion, et moins on y arrive !

Il nous faudrait juste être capable de la regarder en face – et de la traverser… C’est d’ailleurs ce que dit cette Litanie contre la peur du “Bene Gesserit” dans le roman Dune :

Je ne connaîtrai pas la peur, car la peur tue l’esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l’oblitération totale. J’affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi. Et lorsqu’elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur mon chemin. Et là où elle sera passée, il n’y aura plus rien. Rien que moi.Franck Herbert

Et ça, c’est justement ce que permet l’hypnose !


Pourquoi le fait de comprendre ne résout rien

Publication :

Carolyne JannardComprendre ne résout rien pour Le Huffington Post de Québec
Thérapeute en relation d’aide relationdaidemontreal.com

On a tous rencontré des gens brillants, allumés, sensibles et… malheureux. Quand c’est notre cas, notre problème n’est pas dû à un manque de capacité analytique ou réflective ; loin de là ! Notre problème tient au fait même d’avoir logiquement compris. On a compris la provenance de notre difficulté et, l’ayant compris, la part rationnelle en nous se détend, croyant pouvoir passer à autre chose. C’est là notre principale erreur. C’est l’erreur de la plupart des gens dont le mécanisme de défense favori est la rationalisation. Car pour nous qui sommes des gens « rationnels », il est important de comprendre ! Le problème, c’est que le fait de comprendre ne résout pas la problématique et ne liquide pas l’émotion. Continuer la lecture

Hypnose ericksonienne, outil de thérapie brève

Comme vous le savez maintenant pour me suivre depuis un an, je suis praticienne certifiée en hypnose ericksonienne.

Mais qu’est-ce que l’hypnose ericksonienne ?

Je pourrais vous dire que c’est une technique de thérapie brève, un outil de communication qui entraîne quelqu’un dans une réflexion plus profonde et plus intuitive à son propre propos. Et que cette technique va lui permettre de trouver, en lui-même (dans son expérience, son ressenti, son passé et souvent son futur), ses propres solutions pour procéder aux ajustements nécessaires et aller mieux dans sa vie. C’est effectivement ça, et bien plus encore…

Et donc le plus simple est de laisser la parole à Psychologie.com, qui l’explique très bien :

Et ensuite, si cette explication “vous parle” vis-à-vis de votre problématique, venez me voir !


Méthode : L’hypnose ericksonienne

L’hypnose ericksonienne induit un état de légère modification de la conscience dans lequel le patient peut orienter son attention vers un but spécifique. Cette technique, créée par le psychiatre américain Milton H.Erickson, est réputée pour son action sur l’angoisse et les dépendances.

Catherine Maillard

Hypnose ericksonienne

© Jupiter pour Psychologie.com

Le patient, soutenu par les paroles persuasives et évocatrices du praticien, plonge dans son inconscient pour y puiser de nouvelles ressources, choisir les solutions au problème qu’il veut résoudre et effectuer une transformation intérieure positive. Les séances s’effectuent principalement en individuel. Continuer la lecture

Cohérence cardiaque

Je vous présente ici une technique extraordinaire que j’apprends à mes consultants en cabinet (de manière plus complète, bien sûr ^_^ ), et qui ne prend que 5 minutes, ensuite, à faire à la maison, dans le train, dans une salle d’attente – ou n’importe où ailleurs (sauf au volant).

5 minutes, trois fois par jour, pour réguler notre système nerveux autonome, avec des effets puissants :

La cohérence cardiaque, même si elle a des vertus relaxantes, ne peut être considérée physiologiquement comme de la relaxation. Physiologiquement, elle est plus proche de la méditation ou de la pleine conscience avec un équilibre entre activation et relaxation, une mise au neutre du système nerveux autonome, un recentrage émotionnel et physiologique alors que la relaxation est une mise au repos, une inactivation du système nerveux autonome. Cela peut paraitre un détail, mais c’est important pour comprendre les effets physiologiques dans le domaine du stress, de l’anxiété et de la prévention des épuisements.David O'Hare

Les avantages sont si nombreux qu’ils sont difficiles à tous détailler ici : en tout premier, se détendre. Puis Continuer la lecture