Tout le monde sait que les sportifs ont besoin, pour améliorer leurs performances, d’un accompagnement personnalisé sur le plan physique, mental et émotionnel, tant pour gérer les entraînements que durant les phases de compétition.
Quel que soit le niveau de ces sportifs, leurs attentes (et celles de leurs entraîneurs) sont élevées et souvent paradoxales : ils doivent avoir un mental de “winner” et en même temps y prendre du plaisir ; ils doivent foncer et en même temps éviter les blessures ; ils doivent se montrer persévérants et en même temps savoir se détendre ; être concentrés et en même temps en mode “pilotage automatique”. Ils doivent savoir savourer leur succès – et ne jamais s’en contenter. Pouvoir se donner à fond, mais aussi savoir s’économiser. Se comparer aux autres, et pourtant rester centré.
Aux Etats-Unis, c’est sans tabou que de grands champions tels que Tiger Woods, Michael Jordan, André Agassi et les sœurs Williams ont eu recours à l’hypnose en tant que technique de préparation mentale.
Mais pas que ! L’hypnose a été et est encore utilisée dans la F1 (entre autres par Michael Schumacher), dans le football (par André-Pierre Gignac), dans l’escalade sur glace (pour la première équipe de France Jeune d’Escalade sur Glace) et dans la boxe (par Ken Norton, jeune outsider vainqueur de Muhammad Ali en 1973), chez les escrimeurs et les judokas.
Dans le sport en France, plus pudiquement, on l’appelle “visualisation positive” ou encore “imagerie mentale”. Mais peu importe son appellation. Il s’agit d’utiliser un état modifié particulier de conscience afin de permettre aux sportifs :
- de gérer leur stress et contrôler leur état émotionnel,
- d’éviter les insomnies et l’anxiété,
- d’endiguer la peur de l’échec,
- d’accroître leur concentration,
- de renforcer leur motivation,
- d’améliorer un geste technique ou son automaticité,
- d’accroître la synchronisation corporelle et/ou mentale,
- d’augmenter l’esprit d’équipe,
- de tenir dans l’effort,
- de favoriser la cicatrisation et la récupération après une blessure,
- et de récupérer de la confiance à l’issue de cette blessure,
- etc
D’ailleurs, lorsqu’on y pense, le sport est, en lui-même, un état de transe dans lequel le sportif va peu à peu s’immerger, afin de mettre au service de sa victoire toutes les capacités mentales et physiques qu’il a travaillées durant des années !
On va ainsi travailler à rendre aux sportif leur capacité à se dépasser et à atteindre leur objectif tout en gardant intactes leur passion et leur motivation, dans le respect de leurs aspirations et de leur corps. Durant les séances qui pourront avoir lieu au cabinet, ou sur le lieu d’entraînement ou de compétition, plusieurs techniques hypnotiques seront utilisables :
- activation d’ancrages positifs,
- remplacement de croyances ou rituels limitants,
- dialogue interne de renforcement,
- modélisation et intégration de capacités nouvelles,
- visualisation positive,
- respiration : cohérence cardiaque
En fonction des objectifs, il appartiendra aux sportifs et/ou à leur entraîneur de déterminer la cadence des séances : de façon ponctuelle pour résoudre une difficulté ou une limitation, ou sur la base d’un accompagnement régulier tout au long de la saison pour soutenir et assurer la progression.
Et les sportifs pourront, s’ils le souhaitent, renforcer ce travail par des séances d’auto-hypnose…