Régimes alimentaires, traitements médicaux, exercice physique… les armes sont nombreuses dans la guerre contre le surpoids, mais leurs effets sont souvent limités dans le temps. Et si, pour contrôler son poids, la clé, c’était simplement… le cerveau émotionnel ? Une étude médicale datant de 1997 explique que sur un groupe-test de 22 personnes en surpoids, et à raison d’une séance de 2 h par semaine durant 18 semaines, les participants ont perdu entre 4 kg à trois mois et 8 kg à deux ans, sans rien d’autre que cette simple méthode. Alors imaginez si vous la couplez à d’autres outils, comme l’hypnose, la cohérence cardiaque (respiration profonde), et EFT !
Il faudra quelques séances… Oui, et alors ? Combien de temps avez-vous mis à prendre tout ce poids ? Si vous êtes motivé, alors cette question de temps n’est rien !
Et rappelez-vous que la perte de graisse est plus efficace si le poids est perdu lentement… car après tout, 1 kg ne représente que 7 000 à 9 000 calories ! Soit quotidiennement un petit effort alimentaire, et un petit effort physique !!!
De quoi vous sentir capable d’aller au bout de votre rêve de mincir enfin !
Vous voulez perdre du poids : formez votre cerveau, pas votre corps
24 mai 2016 21:01
L'auteur
Laurel Mellin : Professeur agrégé de médecine familiale et communautaire et de pédiatrie – Université de Californie, San Francisco
En dépit des efforts gouvernementaux, médicaux et individuels massifs pour gagner la guerre contre l’obésité, 71 pour cent des Américains sont en surpoids. Le poids de l’adulte moyen est de 12 kg de plus aujourd’hui qu’en 1960. L’accroissement de notre tour de taille ajoute quelques 200 milliards $ US par an pour nos dépenses de soins de santé, ce qui représente une grave crise sanitaire.
La recherche pharmaceutique n’a toujours pas produit de pilule-miracle qui aide les gens à perdre du poids et le maintenir. Les approches traditionnelles telles que régimes et exercice physique peuvent fonctionner à court terme, mais les gens reprennent presque inévitablement leur poids. Des essais randomisés et contrôlés de chirurgie de perte de poids ont montré des améliorations dans le diabète, mais pas en termes de mortalité, de cancer ni de maladies cardiovasculaires.
Si une pilule devait être inventée un jour – une solution aux problèmes de poids – elle devrait avant tout avoir un effet sur le cerveau, en particulier sur les zones primitives du cerveau, le «cerveau émotionnel », ou cerveau mammifère et reptilien. Ces zones du cerveau abritent les circuits neuronaux qui contrôlent notre stress, et le stress alimente nos émotions, nos pensées et nos comportements. Ces circuits peuvent être reconnectés chez les humains, donc en les modifiant, nous avons ainsi une chance de réduire tous les problèmes liés au stress, qui sont nombreux chez les humains, et notamment l’obésité. Même si le surpoids et l’obésité sont aussi liés à des questions génétiques, des recherches de plus en plus nombreuses indiquent que le stress joue un grand rôle dans la prise de poids. Beaucoup de gens stressés se tournent vers la nourriture pour y trouver un réconfort.
Mes collègues et moi avons décidé de développer une approche fondée sur les neurosciences pour faire face aux excès communs auxquels nous sommes tous confrontés, grâce à l’entraînement du cerveau émotionnel. L’idée était d’utiliser des outils basés sur les neurosciences pour modifier le cerveau de façon à ce que toute la gamme des excès courants soit réarrangée.La méthode a montré des résultats prometteurs.
Le cerveau émotionnel est le centre de commandement pour le poids et les excès courants. Il gère notamment la peur, le stress, et les sensations de faim et de récompense. Lorsque le cerveau est stressé, la surstimulation de ces trois centres favorise la suralimentation et la prise de poids. Nous sommes fortement stimulés pour faire exactement ce que nous savons que nous ne devrions pas faire. Nous ne pouvons pas nous y opposer ! Notre cerveau émotionnel est complètement stressé – et devient incapable de raisonner.
Ce stress accroît la valeur de la récompense de la nourriture, augmente l’envie de glucides et diminue le taux métabolique, assurant généralement ainsi un gain de poids. Le lien entre stress et obésité est bien documenté. Notre néocortex se déconnecte, et les sentiments extrêmes de notre cerveau émotionnel appellent les excès.
Pour prendre soin de votre corps, prenez soin de votre cerveau
2 réflexions sur « Cerveau émotionnel et perte de poids »
Abella Bernard
Salut. Quand on cherche à perdre du poids, on a souvent envie d’obtenir rapidement des résultats visibles. Bien plus que des sacrifices, perdre quelques kilos requiert avant tout un changement d’habitudes qui n’améliorent pas seulement notre silhouette, mais également notre qualité de vie. Les recherches ont démontré que la plupart des gens en surpoids portent autour de 5 à 10 kilos de gras corporel indésirable. De par mon expérience, la plupart des diètes échouent parce qu’elles ont une approche longue, lente et ennuyeuse vis à vis la perte de poids.
Salut. Quand on cherche à perdre du poids, on a souvent envie d’obtenir rapidement des résultats visibles. Bien plus que des sacrifices, perdre quelques kilos requiert avant tout un changement d’habitudes qui n’améliorent pas seulement notre silhouette, mais également notre qualité de vie. Les recherches ont démontré que la plupart des gens en surpoids portent autour de 5 à 10 kilos de gras corporel indésirable. De par mon expérience, la plupart des diètes échouent parce qu’elles ont une approche longue, lente et ennuyeuse vis à vis la perte de poids.