Les années 2020 : tout le monde dit que la vie moderne est stressante – surtout dans les grandes villes !
Il y a les contraintes liées au travail en entreprise ou à la scolarité, aux études…
Il y a la peur de la maladie – cancer ou COVID.
L’angoisse liée à la prise des transports en commun…
La nécessité de faire face afin de pouvoir prendre la parole en public…
Lors d’évaluations, d’entretiens ou d’examens…
Lorsqu’on craint de ne pas être à la hauteur des attentes professionnelles, sportives, familiales…
Dans le perfectionnisme, et quand on a peur de perdre le contrôle sur la situation…
Quand on perd pied et qu’on souffre de phobies sociales…
La liste est longue !
Et pourtant, un peu de pression peut aussi aider dans la vie quotidienne !
Alors, comment s’en refaire un allié ?
Qu’est-ce que le stress ?
Et brusquement, un énorme chien en furie déboule d’un pré, aboyant après vous ! Aussitôt, votre amygdale s’active, vous préparant au combat ou à la fuite. Et dès lors, ça vous empêche de continuer votre calme promenade, n’est-ce pas ?
De fait, le stress est, à la base, la réaction inconsciente d’un organisme confronté à une pression ou à un excitant extérieur (extérieur ou perçu comme tel, notre cerveau ne faisant pas la différence entre le réel et l’imaginaire). Cette réaction est donc tout à la fois physiologique, nerveuse, et surtout émotionnelle.
C’est le FFF anglais :
- « Freeze » : se figer. C’est d’ailleurs la première réaction du lapin pris dans le faisceau des phares, espérant que le prédateur ne le verra pas ?! … Une souris qui fait la morte en espérant que le chat se lasse, ça peut marcher. Mais sur la route, un lapin dans les phares d’une voiture ? Raté !
- « Fight or Flight » : se battre ou fuir. En cas de danger, l’amygdale libère adrénaline et cortisol. Ces hormones vont faire battre votre cœur plus vite, irriguer plus abondamment vos jambes (pour courir) et vos bras (pour vous battre), et moins abondamment votre cerveau (c’est la sensation de ne plus rien savoir au moment d’un contrôle ou d’un examen). Vos pupilles se dilatent (pour mieux voir le danger), votre bouche devient sèche, vous sentez vos mains devenir moites, parce que votre corps s’échauffe…
Quels en sont les effets ?
Ces réactions primales peuvent être utiles face à des dangers physiques. Mais dans le même temps, elles limitent les capacités intellectuelles.
Et c’est normal puisque leur but n’est pas de vous faire raisonner, mais de vous aider à survivre !
Dans cet objectif de survie, le stress devient donc un signal d’alarme à double action. En effet, en cas de sollicitation extrême, il a pour rôle d’activer le corps et de désactiver le cortex pré-frontal :
- Il active la branche sympathique du système nerveux autonome, qui prépare le corps à l’action, et a une fonction d’accélérateur pour tout l’organisme
- Et il en inhibe la branche parasympathique, qui a une fonction de frein pour l’organisme. Ca permet au corps de se détendre grâce à la sécrétion d’hormones apaisantes (dopamine, ocytocine, mélatonine, DHEA, endomorphines etc), de ralentir le rythme cardiaque, et d’augmenter le travail gastro-intestinal tout en le rendant plus efficace.
Je voulais vous dire toute ma satisfaction à l’issue de nos séances : mon mal de ventre n’est plus aujourd’hui qu’un mauvais et lointain souvenir ! J’ai retrouvé un transit tout à fait normal et surtout, je n’ai plus de crises d’angoisse. Cerise sur le gâteau : mes mains sont enfin sèches, et si mes joues sont rouges, c’est juste le blush, maintenant. Un grand merci à vousT.
Pourtant, ce stress avait certainement une bonne raison, à un moment donné, de se manifester : mobiliser les énergies pour un nouveau projet, motiver à faire des efforts, être plus rapide, plus concentré, plus attentif à davantage de signaux extérieurs, etc. Mais à un moment donné, cette tension reste en place – soit parce que la situation qui l’a causée évolue, soit parce que le problème est devenu récurrent ou chronique. Comme si l’excitation de longue durée « bouclait » sur elle-même et devenait incapable de s’arrêter. Et du coup, le signal d’alarme se généralise et sonne tout le temps, à propos de n’importe quoi dans l’environnement.
Conséquences
S’ensuit alors fatigue, irritabilité, perte ou prise de poids ingérable, troubles digestifs, prise de poids, maux de tête, douleurs musculaires, tristesse, troubles du sommeil, difficultés à se concentrer, réactions d’évitement voire d’isolement, création ou renforcement d’addictions. Le corps s’épuise, le moral s’enfonce, la santé se dégrade…
Et on entre dans une spirale négative où la simple idée de « ce qui pourrait arriver » nous immobilise, où on « angoisse d’angoisser », et où on auto-amplifie sans qu’on puisse rien faire… Parfois jusqu’à l’épuisement et au « burn out »…
Et pourtant, dans un même contexte, deux personnes auront rarement la même réaction émotionnelle et donc le même comportement. C’est donc une réponse subjective face à un environnement qui s’impose à nous, et que nous ne savons plus gérer.
Certains traits de caractère vont renforcer la manière dont on interagit de façon négative avec cet environnement : le perfectionnisme, les difficultés à lâcher prise, l’empathie trop marquée, le manque d’assurance en soi, ne pas savoir dire non, la peur d’échouer (ou de réussir !), la solitude…
Prise en charge
Au-delà des raisons causant ce stress, la prise en charge dépend également de son ancienneté :
- Ce qu’on appelle crise psychologique : inférieure à trois mois
- Trouble d’adaptation : survient dans les trois mois d’un épisode stressant. Peut durer plus de trois mois si un facteur de stress est continuellement présent. Au-delà de six mois, il peut s’agir d’une dépression majeure qui doit être prise en charge par un médecin – et qui peut être également accompagnée par l’hypnose ericksonienne.
- Stress post-traumatique : survient dans les semaines et les mois qui suivent un fort traumatisme.
Il s’agit d’une sur-stimulation du système nerveux autonome sympathique (… qui ne l’est vraiment plus, quand on en est là !). Ainsi, il y a alors deux approches possibles :
- libérer les tensions accumulées par ce fameux système nerveux autonomes sympathique en utilisant les capacités qu’il a lui-même préparées : faire du sport, par exemple,
- se détendre en stimulant la branche parasympathique du S.N.A : relaxation, méditation, yoga, hypnose…
Accompagnement par l’hypnose
Et puis en complément, l’hypnose va permettre d’accéder aux ressources conscientes et inconscientes pour redevenir capable de gérer le stress au quotidien. Et au lieu de le considérer comme un ennemi à fuir à tout prix, on va s’en faire un allié pour continuer à pouvoir mobiliser toutes nos ressources afin d’être plus efficace dans un contexte à forte pression.
Objectif
Etre capable de gérer son stress, ça veut dire, pour une majorité de personnes, pouvoir :
- prendre du recul et analyser la situation,
- accueillir l’inattendu et les impondérables,
- adopter une attitude souple et positive,
- être moins affecté par le jugement ou le regard des autres,
- retrouver des moyens (concentration, compréhension, proactivité…),
- redevenir capable de réagir de façon adaptée et mesurée,
- ré-apprendre à se détendre,
- prendre du temps pour soi,
- recréer un environnement propice à la relaxation (hygiène de vie, exercice physique…),
- …
Pour pouvoir s’aimer de nouveau…
Votre séance
Pour ce faire, lors de la première séance, un ou des objectifs seront définis qui permettront d’élaborer une stratégie destinée à soulager ce stress.
Puis différentes techniques (hypnose, cohérence cardiaque, E.F.T., RITMO, visualisation, etc) pourront être utilisées afin, dans un premier temps, de vous apprendre à vous relaxer, puis dans un deuxième temps à mobiliser vos ressources et à vous faire trouver de nouveaux modes de pensée et de réaction.
Dès lors, tout se joue au niveau de l’état d’esprit vis-à-vis des causes de ce stress. En quelques séances, il s’agit de prendre du recul, d’avoir une considération plus large de soi-même et des problèmes que l’on rencontre.
C’est alors que l’on me parla d’hypnose ! Quoi l’hypnose ce truc ou tu t’endors et tu réveilles en faisant la poule !!!! pas question !
Ma curiosité l’a emporté, je me suis renseigné et suis tombé par hasard sur ce site ! Eh bien c’est la meilleure décision que j’ai prise ! Cette Hypnothérapeute m’a semblé sincère et professionnelle dans ses formations et commentaires, j’ai donc pris contact par téléphone et ai rencontré cette professionnelle. En quelques séances, je me suis retrouvé transformé, prêt à affronter le monde entier !!! A assumer mes peurs et mes angoisses, et surtout à réussir avec Brio (aux dires de mes supérieurs hiérarchiques) le challenge qu’ils m’avaient fixé à l’entrée dans cette société.
Cela fait maintenant deux ans, et je ne peux que remercier cette Hypnothérapeute très compétente de m’avoir donné les clés de la réussite et m’apprendre à gérer mon Stress.
Merci à vousP.
C’est une question de point de vue…
L’hypnose, dans cet exemple, installe un robinet automatique à la place du petit robinet dépassé. Et ce robinet plus large et plus adapté va permettre d’évacuer la pression de l’eau qui continue de tomber, et ainsi abaisser le niveau de l’eau à l’intérieur de la citerne. Tout va redevenir sous contrôle, en ramenant ainsi le calme à cet endroit, ce qui permettra d’envisager sereinement les nouvelles pluies à venir.
Se sent-on figé ou bien en progression ? Sommes-nous assez intelligent pour résoudre seul cette difficulté ? Ou bien nous demandons-nous pourquoi nous ne l’avons pas encore résolue ? Généralement, plus on essaie, moins on y arrive. Paradoxalement, la solution consiste à “laisser aller”… à “lâcher”…
Cette solution éclaire notre attitude dans la vie. Une sorte de méthode Coué plus poussée… On provoque alors une bascule mentale aux effets considérables, qui commence d’ailleurs lors des crises d’adolescence : se confronter au stress fait grandir, nous construit, et nous rend plus fort. Et cette confrontation finalement réussie est à l’origine de la résilience, cette résistance que l’on acquiert face aux aléas de la vie…

Dans ce cadre, les séances d’hypnose peuvent venir renforcer l’éventuel suivi psychologique réalisé chez les professionnels de santé. N’hésitez pas à en parler lors de la première séance.
Et si des médicaments vous ont été prescrits par le personnel soignant, continuez bien entendu votre traitement.
Les causes du stress chez l’enfant et l’adolescent
Votre enfant montre des difficultés de concentration et d’apprentissage ? Peut-être est -il tout simplement stressé ?!
« Stressé, à son âge ? »
Eh oui !!! Ce n’est pas parce qu’ils sont jeunes que leur vie est rose ! Au point que la consultation nationale sur les enfants et adolescents menée par l’UNICEF en septembre 2014 concluait que plus d’un tiers des jeunes de 6 à 18 ans était en souffrance psychologique !
En effet, les enfants subissent de plein fouet le contrecoup des événements qui jalonnent la vie des adultes. Ils peuvent alors se trouver dépassés par les émotions qui s’ensuivent. Entre d’une part leurs parents, d’autre part ce que l’école attend d’eux (résultats scolaires), leur propre vie sociale, et donc leurs apprentissages plus ou moins difficiles, plus ou moins réussis, leur vie est loin d’être un long fleuve tranquille :
J’ai eu mon BTS à 15,85 de moyenne ! Et c’est en partie grâce à vous !
Je tenais à vous remercier, j’ai compris énormément de choses en venant vous consulter. J’ai pu aborder mes épreuves et surtout les oraux sans appréhensions et avec du bon stress.
Merci encoreTR
- Petits stress quotidiens (« dépêche-toi », « mange vite », « on est en retard », « non !!! »…)
- Performance (niveau d’exigence des parents, enjeu de la scolarité, système scolaire parfois inadapté…)
- Problèmes familiaux (chômage d’un ou des parents, disputes, séparation, tensions, maladie, arrivée d’un petit frère ou d’une petite sœur, déménagement…)
- Milieu relationnel (acceptation ou rejet, normalité, comparaison des résultats, du corps, des capacités…)
- Imagination : sous l’effet du stress, elle devient une malédiction car elle rend capable de faire des montagnes à partir de presque rien). Pourtant, elle est surtout un atout – et on va d’ailleurs en utiliser toutes les modalités en hypnose !
- Scolarité (50 % des parents sont inquiets pour la réussite scolaire de leurs enfants au point que 85 % des consultations psychologiques sont motivées par un enjeu scolaire)
- Prédisposition génétique (elle n’est pas une fatalité, car elle peut être très fortement modulée par la qualité de l’environnement).
Conséquences sur l’enfant et l’adolescent
Un jeune stressé se reconnaît assez facilement. Il :
- a perdu confiance en lui,
- bouge tout le temps, prêt à fuir, à se replier sur lui-même ou à se défendre ou à attaquer,
- est agressif ou colérique
- a perdu l’envie de jouer et se complaît dans des routines manquant d’imagination
- a des difficultés à s’investir dans ce qu’il fait
- s’intériorise et s’isole
- préfère ne plus rien faire par peur de l’échec, ou du regard des autres
Jeanne Siaud-Fracchin utilise une image pour expliquer ce qui se passe dans la tête des enfants stressés : « quand on est anxieux, c’est comme si on avait une chaîne cryptée sans le décodeur. Ça embrouille l’esprit et rien ne peut entrer, rien ne peut être restitué. »
Je souhaitais vous remercier très sincèrement pour la séance que vous aviez faite fin juin avec M. qui souffrait de pelade : ses cheveux ont repoussé ! Un très grand merci à vous ! Quel soulagement…
Très cordialementS
L’hypnose va donc permettre à l’enfant, quel que soit son âge, de renouer avec sa joie de vivre. Il va ainsi retrouver confiance en lui, se détendre, et prendre conscience de tout ce dont il est déjà capable. Puis à partir de là, il pourra se projeter et visualiser tout ce qu’il va pouvoir accomplir.