Arrêter de fumer sans grossir, pourquoi choisir ?

Prendre du poids est souvent l’une des grandes craintes des fumeurs qui veulent arrêter de fumer – même si ça peut sembler étonnant à un non-fumeur de comparer deux “risques” si différents, finalement…
Cependant, avec l’aide de l’hypnose, on n’a pas obligatoirement à grossir en arrêtant de fumer.
Même, pas mal de mes clients me disent avoir perdu du poids. Et c’est évident, quand on y pense : le corps essaie d’éliminer très rapidement tous les poisons ingérés de la cigarette, et consomme donc pas mal d’énergie pour ça (227 calories, dit l’article). Lorsqu’on arrête de fumer, plus besoin d’utiliser cette énergie. Donc plus besoin non plus de l’apporter au corps en la mangeant ! Pour peu qu’on y soit attentif, la satiété arrive plus vite, et on mange moins… Et donc on maigrit !
Mais le plus simple, en réalité, c’est encore de tester : ne me croyez pas,
venez plutôt essayer !


Pourquoi arrêter de fumer fait-il grossir ?

Arrêter de fumer conduit à consommer 227 calories en plus chaque jour. Mais le surpoids est moins dangereux que le tabac.

Anil Batra 1mn • Publié le 16/11/2016 à 09h00

personne en surpoids sur sa balance
© Kittichai/Shutterstock.com

Tous les fumeurs qui essaient d’arrêter le savent : ils vont devoir compter sur quelques kilos en plus. Ce fait a été documenté dès 1982 par de premières études ayant montré qu’en moyenne, un an après le sevrage, les gens prennent entre 3 et 5 kilos. Une experte du diabète, Claudia Filozof, a même réalisé une synthèse des recherches sur ce thème qui montrait

que le surpoids atteint 11 kilos pour 13 % de ces courageux abstinents.

Un métabolisme modifié

Le problème est double : tout d’abord, fumer augmente le métabolisme de base, c’est-à-dire la consommation énergétique standard de notre corps. Filozof a ainsi montré que l’organisme des fumeurs « brûle » naturellement entre 4 et 16 % de calories de plus que celui des non-fumeurs. Ensuite, la nicotine est un coupe-faim et une substance hédonique : dès qu’elle n’est plus administrée, le cerveau cherche d’autres sources de plaisir capables de libérer la même quantité de dopamine. Avec, à la clé, une absorption de 100 à 300 calories quotidiennes en plus. Les données montrent que 48 jours après le sevrage, les ex-fumeurs consomment 227 calories en plus quotidiennement. C’est dans les premiers mois que le poids grimpe le plus.

Ce dernier facteur est le plus important, ce qui laisse penser que les candidats à l’arrêt doivent se concentrer sur leur comportement alimentaire pendant environ deux ans. C’est au terme de cette durée que le cerveau apprend à produire de nouveau autant de dopamine en l’absence de nicotine que pendant la période tabagique. Parmi ces abstinents, 25 % parviendront à stabiliser leur poids.

Manger pour se calmer

Tout dépend aussi de la consommation de cigarettes : chez les plus gros fumeurs, le sevrage s’accompagne d’une forte nervosité que l’on tente alors d’apaiser par des grignotages incessants. Une étude menée sur 2 600 participants montre qu’au-delà de 15 cigarettes quotidiennes, cet effet devient prépondérant. Et les personnes ayant un plus haut niveau d’éducation ou des notions de médecine prennent moins de poids.

Tout cela conduit les femmes en particulier à renoncer à arrêter de fumer pour ne pas grossir. Il n’y a qu’une chose à leur dire : les conséquences d’un surpoids pour la santé sont bien moins graves que celles du tabagisme.

Source : Pourquoi arrêter de fumer fait-il grossir ? | Cerveau & Psycho